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Ces cinq seizièmes de Ligue Europa qui auront un parfum de C1 (Celtic-Inter, Roma-Feyenoord)

Baptiste Binet

Mis à jour 19/02/2015 à 17:37 GMT+1

Au moins cinq affiches des seizièmes de finale de la Ligue Europa, programmés jeudi, auront une saveur de C1, que ce soit sportivement et/ou historiquement. De Celtic-Inter à Tottenham-Fiorentina en passant par Roma-Feyenoord, ces matches vaudront le détour et on vous explique pourquoi.

Montage Ligue Europa

Crédit: Eurosport

Celtic - Inter

Pourquoi il faut le suivre : Parce que c’est un choc historique. Inter - Celtic, pour les plus bretons d’entre vous, c’est un festival à Lorient à la mi-août. Pour les plus vieux, une finale de Coupe d’Europe des clubs champions en 1967, remportée par les Ecossais (2-1). La fin d’une ère pour l’Inter d’alors, entraînée par le mythique Helenio Herrera et victorieuse de deux C1, en 1964 puis en 1965.
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Slide Finales C1 1967 Celtic Glasgow

Crédit: Imago

Le club milanais devra attendre 2010 et José Mourinho pour revenir sur le toit de l’Europe. Les deux clubs sont désormais loin de leurs années fastes. L’Inter peine à la dixième place en Serie A, alors que le Celtic attend impatiemment le retour de son ennemi juré des Rangers dans l’élite pour vibrer dans le championnat écossais.
Le petit truc en plus : Celtic Park affichera complet. Une ambiance niveau Ligue des champions.

Tottenham - Fiorentina

Pourquoi il faut le suivre : Parce que c’est un sacré choc d’outsiders Le Tottenham d’Hugo Lloris, Harry Kane ou encore Christian Eriksen, contre la Fiorentina d’Alberto Aquilani ou de Mario Gomez. Le sixième de Premier League contre le quatrième de Serie A. Le choc attendu pourrait accoucher d’une souris, en fonction de l’envie des deux équipes de jouer la Ligue Europa à fond. En effet, les deux formations auront forcément la tentation de conserver des forces pour le championnat, dans l’optique d’une place en Ligue des champions qu’ils lorgnent avec attention. Elles ont assez de talents en boutique pour retrouver la C1 dès la saison prochaine. A elles de le prouver.
Le petit truc en plus : Sur le plan purement sportif, il s’agit incontestablement de l’affiche la plus sexy de ces 16e de finale.
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Hugo Lloris exulte après le succès de Tottenham contre Arsenal (saison 2014-2015)

Crédit: Panoramic

PSV - Zenit

Pourquoi il faut le suivre : Parce qu’ils sont intouchables dans leur championnat domestique. Même s’il ne vous pas fait forcément rêver sur le papier, ce match vaut vraiment le détour. Le PSV est mené par une ribambelle de jeunes : des internationaux néerlandais qui étaient du Mondial brésilien (Depay, Wijnaldum) et d’autres qui n’auraient pas fait tâche dans la sélection de Louis van Gaal (De Jong, Bruma, Rekik). Dirigé par Philipp Cocu, le PSV survole son championnat. Vingt victoires pour un nul et deux défaites, qui remontent à septembre, le parcours est quasi parfait.
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PSV Eindhoven

Crédit: Eurosport

Le Zenit Saint-Petersbourg connaît la même situation, avec une avance de sept points sur son dauphin à mi-parcours dans le championnat russe. Un bilan entaché d’une élimination en Ligue des champions, dans un groupe pourtant à sa portée, dont se sont extirpés Monaco et Leverkusen. Si les Russes n’ont pas encore repris la compétition, ils ont parfaitement commencé l’année en prolongeant leur attaquant Hulk.
Le petit truc en plus : Les deux clubs ont une C3 à leur palmarès (1978 pour le PSV ; 2008 pour le Zenit). De bons souvenirs qu’ils ne demandent qu’à raviver.

Feyenoord - AS Rome

Pourquoi il faut le suivre : Encore une affiche de prestige. Deux noms ronflants. La Roma, finaliste de la Coupe des champions 1984. Face au Feyenoord, le troisième géant batave qui, on l'oublie trop souvent, fut le tout premier club néerlandais à remporter la C1, en 1970. Avant le grand Ajax et le PSV. Troisième de l'Eredivisie, l'équipe de Rotterdam recherche son lustre d'antan, mais le choc face à la Roma, actuel dauphin de la Juve en Serie A, peut le transcender. Quant à Rudi Garcia, il a martelé cette semaine que la Roma avait besoin d'un parcours de premier plan en Ligue Europa pour marquer son territoire au plan européen. Ça promet, donc.
Le petit truc en plus : Ce sera pour le retour, mais l'ambiance bouillante du De Kuip Stadion vaut toujours le détour. A condition de ne pas prendre une veste à Rome jeudi… Mais comme la Roma n'a plus gagné à domicile depuis le 30 novembre.
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Francesco Totti ( AS Roma)

Crédit: AFP

Liverpool - Besiktas

Pourquoi il faut le suivre : Parce que les deux équipes sont revanchardes. Petit retour en arrière : le 6 novembre 2007, Liverpool reçoit Besiktas en phase de groupes de la Ligue des champions. Sous pression après un départ catastrophique, les Reds font exploser les Stambouliotes (8-0) et s’en tirent avec la plus grosse victoire de l’histoire du club sur la scène européenne. Liverpool ira finalement jusqu’en demi-finale de la C1, Besiktas terminera dernier de la poule. Les deux équipes ne se sont jamais rejouées depuis. Seuls Steven Gerrard et Lucas Leiva sont encore présents dans le camp anglais huit ans plus tard. Mais Liverpool a aussi une revanche à prendre, sur un joueur du camp d’en face. Buteur de Besiktas, Demba Ba avait quasiment condamné les espoirs de titre des Reds en marquant avec Chelsea à Anfield, à la suite de la fameuse glissade de Gerrard. Un moment que personne n’a oublié sur les bords de la Mersey.
Le petit truc en plus : Besiktas ne pouvait pas rejoindre Liverpool dès mercredi, la faute à de fortes chutes de neige sur la capitale turque. Les Stambouliotes pourraient arriver sur le sol anglais quelques heures avant le début de la rencontre. Un match déjà particulier.

En bonus… Villarreal - RB Salzbourg

Pourquoi il faut le suivre : Celui-là n'a pas franchement l'allure ni le glamour de la Ligue des champions, mais vous auriez quand même tort de ne pas y jeter un œil, voire deux. Parce que les deux équipes jouent tout pour l’attaque. Le sous-marin sort petit à petit de l’eau. Après une relégation en 2012, Villarreal revient déjà au premier plan. Sixième de Liga, le club entraîné par Marcelino rêve d’un bon parcours en Ligue Europa. Pour ce faire, il peut compter sur une attaque de feu : quinze buts marqués en six matches sur la scène européenne. Pas mal, mais le Red Bull Salzbourg, c’est encore mieux. Les Autrichiens ont marqué 21 buts lors de la phase de poules. A titre de comparaison, c’est quatre fois plus que Lille et Saint-Etienne réunis.
Le petit truc en plus : Ce sera l’occasion d’apprécier des jeunes prometteurs, comme Denis Cheryshev et Gerard Moreno côté espagnol, ou l’ancien Istréen Naby Keita à Salzbourg.
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Naby Keita sous le maillot d'Istres lors de la saison 2013-2014

Crédit: Panoramic

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