Ligue Europa : L'Inter Milan éliminée par Wolfsburg (1-2) en huitièmes de finale

A force de croquer, l’Inter a craqué et c’est logique. Comme à l’aller, les Intéristes se sont créés de multiples occasions mais ont sérieusement manqué d’efficacité. Tout l’inverse de Wolfsburg dont le succès (2-1) à Guiseppe Meazza est venu confirmer celui de l’aller (3-1) mais aussi qu’il faudra compter sur les joueurs de Dieter Hecking dans cette Ligue Europa. Malgré un Palacio buteur à l’aller comme au retour, l’Inter est éliminée. Plus de coupe d’Europe, plus de Coupe d’Italie, loin du podium en Serie A (8e) : la fin de saison intériste risque d’être longue.

Roberto Mancini était prévenu. Pour espérer se qualifier, l’entraîneur italien savait qu’il devait trouver une solution au problème De Bruyne. Visiblement, il ne l’a pas trouvée. Comme il y a une semaine, l’international belge a posé d’énormes soucis à l’équipe italienne par sa mobilité et son jeu entre les lignes adverses.  C’est d’ailleurs sur un de ses centres que Caliguiri a ouvert le score du plat du pied (24e). Un but venu récompenser Wolfsburg, dangereux en contres. Mais ni Caliguiri (6e), ni Dost (8e) n’ont su ouvrir le score. Ce n’était que partie remise. Toujours aussi disposés à jouer malgré leur avantage, les Allemands ont tenté de faire le break mais Luiz Gustavo (32e), Caliguiri (36e) et Bendtner (81e) ont tour à tour buté sur Carrizo, qui laissait alors l’Inter dans le match.

Pourtant, les Intéristes étaient bien rentrés dans la partie. Agressifs, joueurs, les joueurs de Mancini se sont très vite procurés de nombreuses occasions. Mais, comme il y a sept jours, l’Inter a trop gâché. Hernanes (4e), Icardi (22e, 34e), Guarin (44e) et Palacio (64e) n’ont su tromper la vigilance d’un grand Benaglio. Et quand le gardien suisse était battu, Kovacic (29e, 36e) et Hernanes (58e, 67e) n’ont pas accroché le cadre. Mais, en seconde période, Wolfsburg s’est sans doute vu trop beau, trop vite. Et, à force de déjouer, a laissé l’Inter développer son football. L’égalisation de Palacio (76e), à la suite d’une une-deux avec Hernanes à l’entrée de la surface, récompensait enfin le formidable travail effectué par l’Argentin.

Difficile d’en dire autant sur son compatriote de l’attaque, Mauro Icardi, complètement absent. Comme à l’aller et comme son homologue adverse Bas Dost, loin d’être brillant. Pire pour lui, son remplaçant Niklas Bendtner s’est montré juste dans tous ses choix. Et, sur une jolie ouverture de Guilavogui remise en retrait par Arnold, le Danois a offert une nouvelle victoire aux Allemands d’une volée du droit (81e). En ce moment, tout réussit à Wolfsburg qui fait désormais partie des grands favoris de cette Ligue Europa. Au vue de cette double confrontation, on comprend pourquoi.