Naples a déjà conclu l'affaire à Wolfsburg, les trois autres quarts sont plus indécis

Rafael Benitez a vécu une douce soirée le jour de son 55e anniversaire, ce jeudi. Le technicien espagnol a en effet assisté à la démonstration de Naples sur le terrain de Wolfsburg en quart de finale aller de la Ligue Europa (1-4). Une excellente opération pour les Italiens qui ont donné une leçon de réalisme aux Allemands longtemps dominateurs mais trop frileux dans le dernier geste. A l'inverse, Gonzalo Higuain n'a pas manqué sa première occasion en partant à la limite du hors-jeu pour réceptionner… du bras droit une ouverture de Mertens avant de tromper Benaglio (0-1, 15e).

Un but controversé vite éclipsé par une deuxième attaque éclair initiée par Maggio sur le côté droit et relayée par une passe lumineuse de Gonzalo Higuain vers Marek Hamsik qui a fructifié l'offrande d'une frappe du droit (0-2, 23e). Les Allemands, deuxièmes de Bundesliga, ont accusé le coup et si André Schürrle a tenté de sonner la révolte, sa frappe n'a trouvé que la barre (45e+1).

Sans idée, les hommes de Dieter Hecking ont définitivement sombré sur une énorme erreur de relance de Josuha Guilavogui. Son cadeau dans les pieds de Callejon a été fructifié par Hamsik qui s'est offert un doublé (64e). Son remplaçant, Manolo Gabbiadini ne s'est pas gêné pour participer à la fête en inscrivant le quatrième but deux minutes après son entrée en jeu (0-4, 77e). La réduction de l'écart de Nicklas Bendtner (1-4, 80e) allège un peu l'addition pour Wolfsburg qui a très grandement hypothéqué ses chances de qualification en demi-finales. Rafael Benitez, lui, peut rêver un peu plus à un troisième titre dans la compétition après ceux décrochés avec valence (2004) et Chelsea (2013).

Longtemps mené par le Zenit Saint-Petersbourg, Séville a signé une huitième victoire consécutive  à domicile en Coupe d'Europe (2-1). Tenants du titre, les Espagnols ont été bousculés par des Russes entreprenants. Le Zenit a profité de l'opportunisme de son milieu de terrain, Alexander Ryazantsev, pour ouvrir le score dans le premier acte. A l'affut après avoir vu sa première tentative repoussée par Sergio Rico, l'international a crucifié le gardien sévillan dans un deuxième temps (29e).

Mais malgré une nette domination, le Zenit n'a jamais réussi à se mettre à l'abri et a cédé sur les deux seules tentatives cadrées de son adversaire du soir. Carlos Bacca, d'une tête à bout portant sur un beau service de Vidal (73e), et Denis Suarez, d'une magnifique frappe à l'entrée de la surface (88e), ont permis au cinquième de la Liga d'arracher un succès qui les met en position de force pour le match retour.

Suspense garanti sur le terrain du Dynamo. Alors qu'ils se dirigeaient vers une victoire sur la plus petite des marges, les Ukrainiens se sont inclinés sur une des dernières actions du match. Après un cafouillage dans la défense, Khouma Babacar a repris acrobatiquement le ballon, imparable (1-1, 90e+2). Avant lui, Jeremain Lens, d'une belle frappe à l'entrée de la surface, pensait avoir assuré une victoire aux siens (1-0, 36e). Mais en concédant un but à domicile, Kiev se retrouve en ballottage défavorable et dans l'obligation de marquer au match retour.

Ni les Belges, ni les Ukrainiens n'ont réussi à faire la différence dans ce match entre les deux surprises de ces quarts de finale. Les deux équipes se sont quittées dos à dos sur un score vierge (0-0). Le gardien de Bruges, Mathew Ryan et auteur de deux belles parades a permis aux siens de préserver le score. Tout se jouera au match retour en Ukraine.