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"On prend un but catastrophique" : La défense, cible de l'amertume lyonnaise

Martin Mosnier

Mis à jour 12/05/2017 à 08:23 GMT+2

LIGUE EUROPA – Une nouvelle fois, la défense de l'OL a brillé par la fébrilité de sa défense. Elle fut fatale aux rêves de finale et nourri les regrets éternels des Gones.

La joie des joueurs de l'Ajax

Crédit: Getty Images

C'est une action anodine. Un dégagement de gardien comme il en existe des dizaines dans un match. Mais une mauvaise relance de Nicolas Nkoulou combinée à un Rafael dépassé par les évènements et un repli défensif beaucoup trop lent ont permis à l'Ajax d'ouvrir le score et de réduire à néant les efforts lyonnais (27e). Ce fichu but a anéanti les rêves d'une finale face à Manchester United. Et ce n'est rien de dire que les Lyonnais avaient bien du mal à le digérer. "Notre entame n’a pas été bonne et le premier but est catastrophique", s'est agacé Bruno Genesio après la rencontre. "On manque de concentration, de précision et à ce niveau, ce n’est pas possible, ça se paie cash."
Cette fébrilité insensée est l'une des marques de fabrique de cet OL cuvée 2016/2017. Deux minutes avant ce contre assassin, les Gones s'étaient déjà mis dans de sales draps lors d'une situation de quatre contre deux. Anthony Lopes avait retardé l'échéance mais sa défense n'allait pas retenir la leçon. De quoi faire enrager le gardien de l'OL : "On a fait le match qu’il fallait mais le but encaissé est largement évitable", a pesté le portier. "Sur une attaque de notre part, on se retrouve à deux contre trois. C’est tout sauf normal."
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Genesio sur les errements défensifs : "C'est un peu le résumé de la saison"

Le calvaire du côté droit

Le constat est le même du côté de la présidence. Jean-Michel Aulas va longtemps ruminer cette ouverture du score : "C'est une immense désillusion, les gars ont fait un match colossal mais le premier but a coûté la qualification." Lyon a au moins encaissé un but à chacune de ses sorties en Ligue Europa. Si son talent offensif a souvent masqué les carences, ce ne fut pas le cas ce jeudi. Nkoulou et Rafael ont eu toutes les peines du monde à contenir la vivacité des attaquants néerlandais et la première période s'est transformé en calvaire pour le côté droit de la défense lyonnaise.
Ces errances ne pardonnent pas en demi-finale de Coupe d'Europe. Même face à une équipe inexpérimentée et joueuse. La faute n'en incombe pas seulement aux quatuors défensifs. Nabil Fekir et Mathieu Valbuena ne les ont pas aidés en fournissant un repli défensif très discret et les Gones ont brillé par leur déséquilibre sitôt qu'ils abandonnaient le ballon à leurs adversaires.

Genesio responsable

Bruno Genesio a sa part de responsabilité. Et elle est importante. Ces quatre-là n'avaient jamais été alignés ensemble cette saison. Choisir une demi-finale de Coupe d'Europe pour tenter des expérimentations, c'est au mieux osé, au pire inconscient. Les 40 premières minutes de la rencontre ont démontré que l'arrière-garde souffrait d'un manque évident d'automatisme. Lyon a payé cher pour apprendre. Sa défense l'a privé d'un titre potentiel et d'une qualification pour la Ligue des champions. Ca fait beaucoup.
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Nicolas Nkoulou

Crédit: Getty Images

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