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Lucien Favre a trouvé la formule pour remettre Nice sur les bons rails

Jérémy Satis

Publié 15/09/2017 à 00:15 GMT+2

Complètement passés à côté de leur début de saison avec trois défaites en quatre macthes de Ligue 1, les Niçois ont relevé la tête en enchaînant deux larges succès face à Monaco (4-0) et Zulte Waregem (1-5). Le Gym a changé pas mal de choses et a enfin lancé sa saison.

Arnaud Souquet, Mario Balotelli, Christophe Jallet, Allan Saint-Maximin et Alassane Pléa (Nice) face à Zulte Waregem

Crédit: Getty Images

Cette fois, c'est sûr : les Aiglons ont repris leur envol. Après sa fantastique saison dernière, l'OGC Nice n'était que l'ombre de lui-même en ce début d'exercice 2017-2018. Sa lourde défaite concédée à Amiens, chez le Petit Poucet de la Ligue 1 (3-0), a permis de mesurer l'ampleur de la crise avant la trêve internationale. Habitué à aligner son équipe en 4-2-3-1 ou en 4-3-3 la saison passée, Lucien Favre, installé sur la Côte d'Azur depuis un an, n'avait pas voulu modifier ses habitudes au mois d'août... mais n'avait pu que constater l'échec.
A la décharge du coach niçois, il faut dire que le chassé-croisé entre les départs et les arrivées a largement remodelé le paysage de l'effectif azuréen. Et le Suisse a profité de la trêve pour revoir ses plans. Pour la réception de Monaco, Favre a inauguré un 4-4-2 à plat pour contrer le jeu du club de la Principauté, très axé sur les ailes. Et il a visiblement trouvé la formule gagnante.

Meilleur dans la transition

Que ce soit face au champion de France ou contre Zulte Waregem, jeudi soir en Ligue Europa, les Niçois ont excellé dans les phases de transition, ce qu'on ne leur connaissait pas vraiment la saison passée. Résultat : le Gym a marqué ses deux premiers buts face à Monaco sur des contre-attaques. Et à remis ça en Belgique, à nouveau sur les deux premières réalisations d'Alassane Pléa. Des phases de jeu rendues possibles par la capacité des milieux de terrain (Mendy, Seri, Koziello, Walter...) à ressortir vite et proprement le ballon, ainsi que par la vitesse d'Allan Saint-Maximin, plus à l'aise dans ce dispositif que lorsqu'il est aligné dans une attaque à trois.
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La joie des Niçois sur la pelouse de Zulte Waregem

Crédit: Getty Images

Finalement, c'est peut-être à Pléa et à Mario Balotelli que ce changement de système a rendu le plus grand service. Entre l'Italien, trop nonchalant pour évoluer seul en pointe, et l'ancien Lyonnais, peu en réussite depuis le début de saison, Favre n'a pas toujours su sur quel pied danser. En les associant depuis deux matches, le technicien suisse a réglé le problème.

Un doublé pour Balotelli et Pléa

Et les deux hommes, complices dans la vie, se montrent complémentaires. Ils ont d'ailleurs chacun inscrit un doublé (Balotelli contre Monaco, Pléa face à Zulte) cette semaine. Super Mario a même fait preuve d'altruisme face à Zulte Waregem, en décrochant quelque peu pour prendre le jeu niçois à son compte et arroser ses partenaires d'attaque de ballons de but. Ses deux passes décisives pour Pléa et Saint-Maximin en sont la parfaite illustration. Et c'est tout le jeu offensif du Gym qui s'en est trouvé sublimé. En deux matches, Nice a marqué neuf fois, soit quatre fois plus que lors de ses quatre premières rencontres de L1.
Sans totalement renier ses principes, (le Gym a conservé une possession de balle de 57% face à Zulte, mais de 44% face à Monaco), Lucien Favre s'adapte au profil de ses nouveaux joueurs. Ce Nice là, s'il continue sur sa lancée et confirme son bon début de mois de septembre, jouera certainement de manière plus verticale que la saison passée. Prochain élément de réponse dimanche, à Rennes, où le Gym tentera d'enchaîner pour la première fois de la saison un deuxième succès de rang en Ligue 1.
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