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Après Brésil - Angleterre (2-2) : Neymar, futur barcelonais, n'a pas brillé face aux Anglais

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/06/2013 à 12:26 GMT+2

Plein d’envie mais maladroit, Neymar n’a pas vraiment convaincu lors du match inaugural du nouveau Maracana, dimanche, où le Brésil a été accroché par l’Angleterre (2-2). Ce lundi, il va devenir officiellement blaugrana au terme d'un voyage express en Espagne.

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Crédit: Eurosport

Deux attractions en une. Dimanche soir, le Brésil, à l’aube de son année la plus importante, a célébré et inauguré le nouveau stade Maracaña avec un enthousiasme non-dissimulé malgré le résultat nul concédé face à l’Angleterre (2-2). De l’enthousiasme, de l’envie, Neymar, aligné dans le trio d ‘attaque de Luiz Felipe Scolari en compagnie d’Hulk et Fred, n’en a pas manqué une seconde. Dans un style assez percutant, la pépite du football brésilien a essayé de briller, un peu trop peut-être, au sein d’un collectif brésilien dominateur, fluide et cohérent, mais maladroit dans la finition. L'ancien de Santos a une nouvelle fois laissé une impression mitigée. Ses pêchés mignons ont encore pris le dessus, l'individualisme en tête. Un cas de figure que Neymar a partagé avec Hulk tout au long de la soirée. Les deux hommes se sont marchés dessus. La lumière est finalement venue du joueur le plus discipliné de ce trio offensif, l'ancien Lyonnais Fred, qui a ouvert le score à la 58e minute.
Le secteur offensif de la sélection auriverde ne manquera pas de poser des soucis à Scolari dans les semaines qui viennent. Le cas de Neymar, surtout son rôle, sera notamment à approfondir. On imagine mal l'attaquant, 32 sélections pour 20 buts depuis 2010, devenir remplaçant du jour au lendemain mais après tout Scolari dispose de nombreuses pièces de rechange à son poste (Lucas, Leandro Damiao, Bernard, etc.) Face aux Anglais, il a sans doute voulu trop bien faire. Il faut dire qu’inaugurer le Maracana était une occasion trop belle pour briller. On aura donc vu le nouveau joueur du FC Barcelone réellement présent lors de la première période. Pendant quarante-cinq minutes, Neymar a tout fait. Tirer au but, aller chercher quelques ballons, provoquer et dribbler, tirer les coups francs. S'il dispose de l'attirail du parfait leader technique, il y a encore des détails à régler. Son passage au FC Barcelone devrait lui être bénéfique sur bien des plans, tactiquement surtout.
Neymar : "L'Angleterre n'est pas une menace pour la Coupe du Monde"

Le FC Barcelone justement. Neymar y sera lundi (son contrat de 5 ans débutera le 1er juillet) après avoir été étonnamment libéré par sa fédération - par Carlos Alberto Pareira, le coordinateur technique de la sélection, himself - après la salve de matches amicaux de la sélection auriverde qui prépare activement la Coupe de Confédérations. Au terme d'un véritable marathon, dont un long voyage en avion dans la nuit de dimanche à lundi, le Brésilien sera présenté en grandes pompes à 17h00 au Camp Nou. Sauf problème lors de la visite médicale matinale, l'international brésilien va franchir, en rejoignant l'Europe, un pas supplémentaire dans sa carrière que tous au Brésil prédisent grandiose. Il ne restera à Barcelone que 24 heures mais sa présentation et ses retombées sont essentielles dans le dit renouveau que se prépare le FC Barcelone.
Joueur fantasque, doué et parfois exaspérant, le Brésilien, qui dit être "honoré" de pouvoir jouer avec Lionel Messi, aura après sa présentation officielle l'occasion de montrer au monde entier de quoi il est réellement capable pendant la prochaine Coupe des Confédérations (15-30 juin prochain). Dans un pays où le football n'a nul égal sauf la religion, la prestation du Brésilien sera épiée, décortiquée dans tous les sens et sujette à toutes les extrapolations possibles. L'individu, qui n'a pas sa langue dans sa poche, va certainement manquer à la presse brésilienne. Avant la rencontre face à l'Angleterre, il s'était permis une petite saillie envers la Three Lions, pas assez ou plus assez compétitive à son goût pour la quête du Mondai 2014. "J'ai du respect pour un grand nombre de joueurs anglais. Mais leur équipe nationale je ne la considère pas comme une menace pour la Coupe du monde. Nous voulons gagner ce Mondial devant notre public. Les deux nations qui sont aussi favorites sont l'Allemagne et l'Espagne. L'Argentine, les Pays-Bas et l'Italie peuvent également faire quelque chose. Mais l'Angleterre, je n'y pense même pas". Le message est bien passé. Europe du football, on vous présente Neymar.
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