Le puzzle lyonnais se (re)met en place

Lyon a une nouvelle fois pu compter sur le duo qui a tant brillé la saison dernière. Nabil Fekir, qui fêtait ses 22 ans, et Alexandre Lacazette, qui effectuait sa rentrée, ont permis à l'OL de dominer l'AC Milan samedi soir à Gerland (2-1). Si Andrea Poli a marqué pour les Lombards, les Gones se sont montrés bien plus convaincants que leurs adversaires italiens et ont remporté leur premier match amical après deux revers cet été.

Fatigués par une préparation physique musclée, les joueurs d'Hubert Fournier avaient peiné devant le FC Sion (0-1) puis le PSV Eindhoven (0-2), ils ont retrouvé du jus et des qualités techniques devant leurs 25 000 supporters. Le coach lyonnais a surtout donné le ton en alignant une équipe de départ composée de cadres et non plus de jeunes pousses. Après vingt premières minutes de mise en jambes, les vice-champions de France ont ouvert le score sur un somptueux coup franc de Fekir consécutif à une faute peu évidente de Nigel De Jong sur la recrue phare Claudio Beauvue, titularisée aux côtés de Clinton Njie (24e).

Malgré la bonne activité de Jordan Ferri et de Christophe Jallet, notamment, et une courte période d'euphorie après leur but, les Lyonnais sont restés assez prudents jusqu'à la pause. Les Milanais, eux, n'ont quasiment rien montré si ce n'est quelques flèches signées de l'ancien Caennais M'Baye Niang. Le match est devenu bien plus intense en seconde période grâce à l'entrée en jeu de Lacazette qui aurait rapidement pu obtenir un penalty (50e). Le meilleur buteur de la dernière saison de L1 a tout de suite bonifié le jeu de son équipe grâce sa qualité technique et à son jeu de corps.

Diminué par une blessure à la cheville droite, Clément Grenier, lui, a tout de même pu fouler la pelouse de Gerland à l'heure de jeu et l'OL a maintenu son emprise sur les débats. Les locaux ont pourtant été surpris sur une des seules offensives des Rossoneri et Andrea Poli a égalisé d'une frappe pure de 25 mètres (1-1, 75e). Si ses partenaires avaient mal négocié plusieurs occasions nettes, Lacazette n'a pas tremblé devant Diego Lopez et a vite redonné un avantage logique à l'OL (80e). L'international français tarde à prolonger son contrat avec son club formateur mais, sur le terrain, son rendement reste redoutable.