L'Italie cueillie à froid

L'Uruguay a obtenu sa première victoire sur l'Italie depuis 1981 (0-1), en amical au stadio Olimpico de Rome. Entre deux équipes en quête de certitudes offensives, un but de Sebastian Fernandez a fait la différence d'entrée de jeu (3e). Antonio Cassano et Giuseppe Rossi d'un côté, Luis Suarez et Diego Forlan de l'autre... S'il fallait trouver un chantier commun à l'Italie et l'Uruguay, il était sans doute à chercher dans l'absence des principales stars offensives des deux formations. Dans ces conditions, les habituels remplaçants se devaient de marquer des points mardi soir... ce qu'à su faire Seba Fernandez, seul buteur de la soirée.

Dans un match qui n'a eu d'amical que le nom - 7 cartons jaunes, 1 rouge - l'avant-centre de Malaga a donné l'avantage aux siens dès la 3e minute, sur la première action de son équipe : profitant d'un bon centre de Martin Caceres, ainsi que d'une défense italienne trop laxiste, Fernandez a inscrit son deuxième but en sélection nationale (0-1, 3e).

Sûre de sa solidité défensive, la Celeste a ensuite abandonné le ballon à l'Italie, optant pour une défense basse et misant sur une capacité de jaillissement impressionnante en contre (12e, 53e, 85e). Dans ces conditions, Edinson Cavani, actuellement en quête de buts et de confiance, a encore passé une soirée bien terne.

Côté italien, on a beaucoup vu Mario Balotelli. Très appliqué depuis le début de saison, en sélection comme en championnat, l'avant-centre de Manchester City a une nouvelle fois brillé, mais s'est heurté à un Muslera toujours irréprochable (17e, 39e, 90e). Simone Pepe a également fait une entrée remarquée, conférant plus de créativité au milieu de terrain transalpin en seconde période. Mais rien n'y a fait : la robuste arrière-garde uruguayenne a préservé jusqu'au bout son mince avantage.