Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Avant france-Portugal : Depuis quarante ans, Mandanda est le gardien le moins efficace en Bleu

Martin Mosnier

Mis à jour 10/10/2014 à 23:50 GMT+2

Les statistiques de Steve Mandanda en équipe de France expliquent pourquoi il se fait de plus en plus rare dans le but tricolore. Depuis 1973 et le foot en noir et blanc, aucun gardien des Bleus ne s'est montré moins efficace que le Marseillais.

Steve Mandanda à l'entrainement en 2009 avec l'équipe de France

Crédit: AFP

Steve Mandanda et l'équipe de France, l'histoire est longue à défaut d'être riche. Elle commence le 27 mai 2008 à Grenoble pour un France-Equateur (2-0) qui voit Bafé Gomis arracher son billet pour l'Euro au prix d'un doublé improbable. Mandanda remplace Sébastien Frey à la mi-temps pour 45 premières minutes sans histoire. Depuis ? Quelques matches de qualifications pour la Coupe du monde 2010 (7) et beaucoup, beaucoup de matches amicaux (9). Au total, 16 sélections sans grand enjeu. Domenech lui a laissé sa chance, Blanc et Deschamps lui ont offert des miettes et l'ont cantonné au poste de doublure. Lloris a creusé l'écart au poste inexorablement.
Il faut dire que Mandanda présente un bilan médiocre avec les Bleus. Depuis Georges Carnus, le mythique gardien français, entre 1963 et 1973, aucun portier à plus de dix sélections ne s'est montré moins efficace que Steve Mandanda. Depuis l'époque du noir et blanc, des cheveux longs, des auréoles sous les bras et des shorts moulants, Mandanda est le bonnet d'âne des gardiens tricolores. Le Marseillais a encaissé 18 buts en 16 sélections. Personne n'a fait pire en 40 ans. Or, hormis l'Argentine, Mandanda n'a pas croisé la route de grandes nations sous le maillot bleu.
Les stats de Mandanda en équipe de France
A sa décharge, il n'a pas connu les charnières les plus brillantes des quatre dernières décennies. Gallas et Mexès en Autriche (3-1, septembre 2008) ou Boumsong et Abidal en Roumanie (2-2, octobre 2008) ne lui ont pas rendu service. Face à l'Islande en revanche (3-2, en mai 2012) ou en Ukraine (1-4, juin 2011), il n'a pas dégagé la sérénité que réclame le poste. Il fut un temps pas si lointain où se posait la hiérarchie entre Mandanda et Lloris. Depuis cinq ans, plus personne n'ose la remettre en question. Et s'il existait encore quelques doutes, les chiffres sont là pour les dissiper.
Infographie Mandanda
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité