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Deschamps a choisi : ce sera Varane-Sakho en défense centrale

Martin Mosnier

Mis à jour 08/06/2014 à 08:14 GMT+2

La mise en place de samedi au stade Pierre Mauroy a levé l’une des dernières incertitudes sur le onze type de Didier Deschamps. Sa préférence va au duo Varane-Sakho en charnière centrale.

Varane et Sakho devraient former la charnière cnetrale des Bleus au Brésil

Crédit: Panoramic

Dans l’ambiance feutrée du huis clos, Laurent Koscielny a dû l’avoir mauvaise. Il a vu les chasubles des titulaires lui filer sous le nez. Pour lui, ce sera la jaune, pas la bleue. Absent face à la Norvège (4-0), préservé face au Paraguay (1-1), Raphaël Varane est de nouveau opérationnel. Lors de la dernière opposition au stade Pierre Mauroy, il a récupéré sa place aux côtés de Mamadou Sakho et tout porte à croire qu’il débutera la rencontre face à la Jamaïque et la Coupe du monde dans la peau d’un titulaire. Le huis clos de samedi a, a priori, levé l’un des derniers gros points d’interrogation sur le onze type imaginé par le sélectionneur.
La solidité et la régularité de Koscielny lors des deux matches de préparation n’y ont rien fait. Deschamps avait son idée depuis plusieurs mois déjà. Elle s’est imposée à lui sur les coups de 23 heures le 19 novembre dernier. Auteur d’un doublé face à l’Ukraine (3-0), Sakho envoyait les Bleus au Brésil. Un match fondateur qui a fait deux victimes en charnière centrale : Eric Abidal et Laurent Koscielny. Titulaires et fébriles à l’aller, les deux hommes ont laissé leur place au barrage retour. L’un suivra le Mondial dans son canapé, l’autre, sans doute, sur la banquette.
L’Ukraine, le tournant
Expulsé à Kiev, Koscielny paie aujourd’hui son écart de conduite de l’hiver. Rien ne fera dévier Deschamps. Ni les soucis au genou de Varane qui lui ont fait perdre sa place de titulaire au Real cette saison. Ni les blessures, la méforme et les prestations parfois moyennes de Sakho avec Liverpool. Les deux hommes n’ont pourtant été associés qu’à deux reprises : face à la Géorgie (3-1) et, donc, au Stade de France, face à l’Ukraine (3-0). Un match qui a suffi à convaincre Deschamps et encré ses certitudes pour de bon.
"J’ai peut-être perdu un peu d’avance à Kiev", nous confiait la semaine dernière à Clairefontaine un Koscielny qui a pourtant cumulé 13 sélections depuis la prise de fonction de Deschamps, soit huit de plus que Varane. Mais il nous avouait aussi que Mangala et Sakho avaient "le même profil : durs sur l'homme, costaud, très bons dans les duels" dessinant en creux un duel avec Varane : "Raphaël et moi, on est plus sur l'anticipation, on sent le jeu." Face à Varane, qui incarne mieux que quiconque l’avenir du poste de défenseur central en équipe de France, Koscielny a sans doute perdu la partie.
Car si face à la Jamaïque, Deschamps va faire des essais en attaque en associant Giroud et Benzema avant de graver dans le marbre son animation offensive, la logique est différente en défense. Devant, le sélectionneur peut se permettre d’expérimenter, derrière, il installe. Deschamps a choisi de donner les clés à une charnière complémentaire et pleine d’avenir sur laquelle il compte construire le futur de l’équipe de France. Et le futur commence dimanche et surtout dans une semaine de l’autre côté de l’Atlantique.
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Sakho et Varane à Clairefontaine

Crédit: Panoramic

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