France - Suède (1-0) : Ce fut laborieux mais les Bleus terminent 2014 sur un sourire

Le Vélodrome a dû s'armer de patience. Dominatrice mais longtemps stérile, l'équipe de France a attendu les dernières minutes pour battre la Suède (1-0), mardi. Quatre jours après leur match nul face à l'Albanie (1-1), les Bleus ont terminé l'année 2014 sur une bonne note. Quasiment un an jour pour jour après l'acte fondateur contre l'Ukraine (3-0, le 19 novembre 2013), ils peuvent remercier Raphaël Varane, capitaine d'un soir et auteur de son premier but international (84e). De la tête, il a prolongé l'élan tricolore. Depuis le Mondial, les troupes de Didier Deschamps sont invaincues et se quittent avec le sourire après leur soirée provencale. Tant mieux car ils ne se retrouveront plus avant la fin du mois de mars pour affronter le Brésil (le 26) et le Danemark (le 29).

Au milieu d'une actualité brûlante pour l'OM, Marseille espérait sans doute pouvoir fêter ses locaux (Mandanda, Payet, Gignac) ou son ancien chouchou (Valbuena), tous titulaires. Mais pour eux, comme pour leurs coéquipiers, l'adresse a fait défaut face à la jeunesse suédoise, pourtant privée de Zlatan Ibrahimovic. Résultat : aucun tir cadré à la pause malgré une possession de 68%. Un festival d'occasions ratées initié par Payet (1re). On a pourtant vu des intentions, des frappes, des centres. Mais il a manqué la précision. Kurzawa (11e), qui a malgré tout réussi sa première titularisation avec les A, Pogba (17e), Valbuena (31e), Gignac (34e, 57e) n'ont pas su trouver le cadre quand celui-ci s'offrait à eux.

Quand ils sont enfin parvenus à régler la mire, c'est un Andreas Isaksson en état de grâce qui est venu contrarier les Français. André-Pierre Gignac, sur une belle offrande de Payet, s'est heurté à l'ancien gardien de Rennes sur sa plus belle occasion (58e). Griezmann (60e) et Sissoko (80e) l'ont imité un peu plus tard. L'ouverture d'APG à destination de Griezmann aurait également pu être décisive sans la maladresse de l'attaquant de l'Atletico Madrid (36e). Benzema, entré peu après l'heure de jeu, a même manqué un penalty en fin de match (86e).

Heureusement, en l'absence de Lloris, Steve Mandanda avait su être vigilant face à Thelin (42e). Heureusement, surtout, Raphaël Varane avait surgi quelques minutes plus tôt pour faire plier Isaksson de la tête sur un corner de Griezmann (84e) et permettre aux Bleus de finir l'année sur un résultat plus en adéquation avec leur bilan de l'année (une défaite en 15 matches). Tout un symbole pour le patron de la défense qui porte du haut de ses 21 ans une partie des espoirs de l'équipe de France pour l'Euro 2016 qui sera encore son fil rouge en 2015.