Le Brésil remporte le Super Classique des Amériques face à l'Argentine (2-0) grâce à Tardelli

Le choc des géants sud-américains a tourné en faveur du Brésil. La Seleçao a eu pris le dessus sur l'Argentine (2-0) samedi à Pékin, dans un match amical un temps menacé en raison de l'épais nuage de pollution sur la capitale chinoise. Alors que le duel entre Neymar et Lionel Messi était particulièrement attendu, la star de cette affiche a finalement été Diego Tardelli, auteur des deux buts de la victoire brésilienne.

Sans Javier Pastore, longtemps annoncé titulaire mais finalement sur le banc au coup d'envoi, l'Argentine a payé cher sa maladresse devant le but. Incapable de concrétiser une domination très nette malgré des occasions franches pour Sergio Agüero (1re, 9e, 21e) et Angel Di Maria (19e), l'Albiceleste a aussi manqué d'efficacité dans l'autre surface, en défense. Sur un centre d'Oscar, Diego Tardelli a ainsi profité d'une mésentente entre Federico Fernandez et Pablo Zabaleta pour ouvrir le score d'une volée de l'extérieur du pied au deuxième poteau (1-0, 21e).

Menée au score, l'Argentine a fini par cadrer mais sans plus d'efficacité. A l'image de Lionel Messi. Sur un penalty assez généreux, le Barcelonais a ainsi vu sa tentative repoussée par Jefferson (41e). Le gardien brésilien s'est systématiquement interposé devant la Pulga (62e, 68e, 79e) et a largement contribué au succès de la formation de Dunga, assuré par un deuxième but de Diego Tardelli, de la tête sur un corner d'Oscar légèrement dévié par David Luiz au premier poteau (2-0, 64e).

Même si l'entrée de Javier Pastore à l'heure de jeu a donné un peu de dynamisme à l'Argentine, la formation de Tata Martino n'a jamais pu tromper une défense brésilienne bien regroupée et agressive. Le Brésil aurait même pu s'imposer plus largement si Neymar (32e) avait mieux conclu une superbe action individuelle (32e), si Sergio Romero n'avait pas détourné de justesse un coup franc d'Oscar, ou si Filipe Luis avait cadré en position idéale (48e). Mais la Seleçao, qui a dû déplorer en fin de match la sortie de David Luiz, touché à la cuisse, peut quand même se satisfaire de cette victoire de prestige qui la place sur la voie de la guérison après son Mondial traumatisant.