Match amical : Le Brésil domine la Turquie à Istanbul (0-4) grâce à un doublé de Neymar

Un sans-faute. Depuis les deux terribles défaites en demi-finale et pour la troisième place au Mondial sur ses terres, les Brésiliens sont intenables. Ce sont les Turcs qui ont fait les frais de cette bonne forme ce mercredi.  Dans un Sukru Saracoglu Stadium bouillant qui a fini par ovationner les Auriverde, ce sont les locaux qui ont pris le bouillon (4-0). Neymar, William et Kaya contre son camp ont tué le suspense avant la mi-temps avant que l’attaquant du FC Barcelone ne s’offre un 42e but en sélection en seconde période. Prochaine étape : l’Autriche, mardi.

Dunga est en train de faire oublier à tout un pays l’énorme déception du mois de juin. Le sélectionneur a enchainé avec son équipe un cinquième succès en autant de rencontres depuis la Coupe du monde. Douze buts marqués, aucun encaissé. Mais mieux encore, sa Seleção pratique un football de rêve. Emmené par un Neymar aux jambes de feu, le Brésil a très vite fait parler sa supériorité face à des Turcs complètement hors sujet depuis le début de la saison. Neymar d’abord, en prenant de vitesse la défense turque, a donné l’avantage à son pays (1-0, 20e) avant que Kaya sous la pression de Luiz Adriano ne soit obligé de dévier le ballon dans son propre but (2-0, 23e).

Le plus dur était fait et il ne manquait plus qu’aux Brésiliens d’attendre patiemment pour tenter de placer des contres. Mais à ce petit jeu, les hommes de Dunga ne sont pas les meilleurs et ils auraient pu se faire surprendre sans la maladresse d’Erding (5e, 33e). Un manque d’efficacité puni juste avant la mi-temps. Willian a pu profiter d’un énième festival de Neymar pour venir tromper Volkan à l’entrée de la surface (3-0, 44e). Ce but a mis, au passage, en lumière les lacunes du gardien turc. La question d’un adversaire très faible et loin d’être en confiance ces derniers mois peut se poser mais, malgré tout, le Brésil a montré de gros progrès dans l’organisation.

La seconde période a été un exemple de gestion de l’effort. Il n’a suffi que d’une accélération entre Neymar et Willian pour inscrire le quatrième but (4-0, 59e). Preuve de l’importance de cette confrontation, Dunga n’a effectué ses premiers changement qu’après 73 minutes. Les automatismes sont importants à sept mois du début de la Copa America. Cela a surtout permis à plusieurs joueurs de fêter leur première sélection comme Luiz Adriano, Fred, Douglas Costa ou encore Firmino.  Une victoire logique. Cela demandera encore confirmation dès mardi en Autriche, où il est toujours compliqué de jouer. Thiago Silva, absent à Istanbul, pourrait retrouver sa place en défense centrale.