Matches amicaux : L'Italie s'impose à Bari contre les Pays-Bas en amical (2-0)

La rencontre entre la Nazionale et les Oranje disputée à Bari, jeudi soir, avait des airs de Coupe du monde. Mais les comparatifs s’arrêtent ici. Il faut dire qu’Antonio Conte avait décidé de mettre en place une nouvelle disposition tactique, son fameux 3-5-2, avec une défense centrale composée de Davide Astori, Andrea Ranocchia et Leonardo Bonucci alignés d’entrée. En face, les Pays-Bas de Guus Hiddink, dispositionnés en 4-3-3, étaient eux privés d'Arjen Robben, Rafael van der Vaart et Ron Vlaar. Quoiqu’il en soit, l’Italie a montré un visage bien plus séduisant qu’au Mondial. Pour un résultat flatteur (2-0). Mais on retiendra tout de même de cette rencontre l’expulsion précoce de Bruno Martins Indi après seulement neuf minutes de jeu. Le nouveau joueur de Porto, s'est en effet rendu coupable d’un accrochage dans la surface de réparation sur Simone Zaza, provoquant un penalty. Un penalty tranquillement transformé par Daniele De Rossi (2-0, 9e).

Evidemment, l’expulsion du défenseur néerlandais a mis un terme définitif au suspense, les Oranje étant déjà menés après l’ouverture du score signée Ciro Immobile qui a débloqué son compteur but en équipe nationale (1-0, 3e). Nul ne sait quel aurait été le scénario de la rencontre si les Italiens n’avaient pas porté leur avance à deux buts aussi rapidement. Néanmoins, l’Italie version Conte s’est montrée joueuse, faisant preuve d’un pressing incessant - Immobile notamment victime d’un excès d’engagement sur Cillessen (66e). Et ça, c’est une certitude.

En face, les Pays-Bas de Guus Hiddink, qui a opté pour une défense à quatre, a affiché une frilosité inhabituelle. Cette dernière aurait pu être punie par un troisième but du novice Zaza qui a trop tergiversé et manqué son face à face avec Cillessen (20e). Les absences de Robben et Vlaar ne peuvent pas tout expliquer. Non, le mérite revient surtout aux Transalpins et à leur attitude, par ailleurs inchangée après les entrées de Verratti, Candreva, Destro et le revenant Giovinco, entre autres.

Au cours d’une deuxième période assez terne, l’Italie a confirmé les bonnes dispositions prises durant les 45 premières minutes, sans toutefois se montrer réaliste face à des Néerlandais privés d’inspiration. Antonio Conte, en décidant de se passer des services de Mario Balotelli et en optant pour une défense à trois, a lancé un signal fort, lui qui souhaite que l’Italie retrouve les sommets de la hiérarchie mondiale. Pour cette première sortie, ses choix se sont avérés payants. De bon augure avant d’entamer la campagne de qualifications pour l’Euro 2016, mardi prochain, en Norvège.