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Avant France-Brésil : La dernière fois que le Brésil est venu, les Bleus avaient ces têtes-là

Geoffrey Steines

Publié 25/03/2015 à 09:43 GMT+1

Karim Benzema et Bacary Sagna sont les deux seuls participants du dernier France-Brésil disputé au Stade de France à figurer dans le groupe amené à défier les quintuples champions du monde, jeudi. Les autres, qui étaient de la partie en 2011, ont perdu du crédit. Leur carrière internationale est au mieux entre parenthèses, au pire à oublier pour de bon.

Jérémy Ménez, Florent Malouda, Adil Rami, Philippe Mexès, Eric Abidal : ils étaient tous titulaires contre le Brésil en 2011

Crédit: Eurosport

Ils sont encore là

Il n’y a que deux rescapés du dernier France-Brésil disputé au Stade de France : Karim Benzema et Bacary Sagna. Le premier avait d’ailleurs été l’unique buteur de la victoire des Bleus face à la Seleçao le 9 février 2011 (1-0). Les treize autres, titulaires ou remplaçants entrés en cours de jeu, ne figurent pas dans le groupe de Didier Deschamps cette année. Le cas à isoler est celui d’Hugo Lloris. Titulaire dans le but tricolore ce soir-là, le capitaine habituel des Bleus faisait partie de la liste pour les deux matches amicaux à venir jusqu’à son forfait, officialisé samedi en raison d’une entaille au niveau du tendon du genou droit.
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Hugo Lloris a été évacué sur une civière lors de Tottenham-Leicester.

Crédit: AFP

On a une chance de les revoir

Entré en jeu en 2011, Yohan Cabaye est un élément clé du groupe France depuis le barrage qualificatif pour le Mondial contre l’Ukraine en novembre 2013. Actuellement à l’infirmerie, il a vu son statut fragilisé par un temps de jeu précaire avec le PSG. Mais l’ex-Lillois reste un cadre des Bleus version Deschamps. Au contraire de Loïc Rémy. Scotché au bout du banc de Chelsea, l’attaquant formé à Lyon n’a plus été convoqué en sélection depuis le mois d’octobre. S’il retrouve à moyen terme une place de titulaire, chez les Blues ou ailleurs, il pourrait bien revenir. D’autant que DD adore son profil depuis leur passage commun à l’Olympique de Marseille.
Yoann Gourcuff et Abou Diaby sont tous les deux dans une situation comparable. S’ils quittent l’infirmerie pendant deux mois consécutifs, le milieu de l’OL et celui d’Arsenal ont une chance de postuler à une place dans le groupe. Mais à chaque rassemblement manqué, ils prennent du retard sur les présents, dans un secteur hyper concurrentiel. A quinze mois de l’Euro, difficile de les imaginer raccrocher le wagon bleu d’ici là. Ce n’est d’ailleurs probablement pas leur priorité. Pareil pour Kevin Gameiro. L’attaquant de Séville est, au mieux, huitième dans la hiérarchie des attaquants selon Deschamps actuellement. Surtout que son incapacité à évoluer sur les côtés ne plaide pas en sa faveur.
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Kevin Gameiro (FC Séville)

Crédit: AFP

Bien plus polyvalent, Jérémy Ménez a cet avantage sur son ancien coéquipier au PSG et l'avait montré en 2011, déboulant sur son côté pour offrir le but de la victoire à Benzema face au Brésil. Mais il part de tout aussi loin que Gameiro. Le natif de Longjumeau brille avec l’AC Milan et est, après son doublé du week-end, le deuxième meilleur buteur de Serie A, avec quinze réalisations au compteur. Cela n’a pas convaincu Deschamps de le rappeler pour la première fois depuis le printemps 2013. Le message a le mérite d’être clair. Dans un club qui ne prend plus la lumière depuis bien longtemps et pénalisé par une attitude parfois suspecte, Ménez aurait besoin d’un miracle et/ou d’une hécatombe pour porter à nouveau le maillot de la sélection. Et encore…

Eux, on est sûr de ne pas les revoir

Capitaine face à la Seleçao en 2011, Alou Diarra était un cadre de Laurent Blanc. Il ne l'a jamais été avec Deschamps (aucune convocation depuis l'Euro 2012) et sa fin de carrière mal négociée ne l'a pas aidé. Depuis un mois, il a retrouvé le terrain avec Charlton, après neuf mois d'inactivité. C'est déjà ça. D’une volée décisive avec l’AC Milan contre Cagliari samedi dernier (3-1), Philippe Mexès s’est rappelé au bon souvenir des réseaux sociaux. Pas encore à celui de Deschamps et ça ne devrait pas changer de sitôt. Excellent il y a quatre ans à Saint-Denis, où il avait éteint Alexandre Pato, l’ancien Auxerrois n’est plus apparu chez les Bleus depuis l’Euro 2012 et a tiré un trait sur sa carrière internationale.
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Philippe Mexès face à Lazio

Crédit: AFP

La dernière convocation d’Adil Rami est à peine plus récente, puisqu’elle remonte à septembre 2013. Il était alors resté sur le banc. Pour ce qui est de dernier match, il date de juin 2013… au Brésil, un soir de claque à Porto Alegre (3-0). Dans une défense centrale où la hiérarchie peine encore à se dessiner derrière Raphaël Varane, Rami a épuisé tous ses jokers et n’a plus les faveurs du sélectionneur. Tout comme Yann M’Vila. Impliqué dans la virée nocturne des Espoirs en octobre 2012, il n’a jamais été appelé par Deschamps. Indiscutable sous Laurent Blanc, il est passé de mode et ses pérégrinations en Russie n’ont rien arrangé. A seulement 24 ans, il n’a jamais semblé aussi loin des Bleus.
Eric Abidal et Florent Malouda ont eux abandonné le maillot frappé du coq de leur propre chef. Le premier a laissé passer sa chance de boucler sa carrière internationale sur une participation au Mondial 2014, en se trouant en Ukraine lors du barrage aller. Il a depuis officialisé sa retraite, après une dernière pige à l’Olympiakos. Partenaire de jeu d’Abidal du temps de la splendeur de l’OL, Malouda gambade encore sur les terrains de Ligue 1. Mais il est bien loin des turpitudes de la sélection, à ferrailler avec Metz pour sauver la place du club lorrain dans l’élite. Comme quoi, en quatre ans, il peut se passer beaucoup de choses. Vraiment beaucoup.

Le onze des Bleus et les notes de la rédaction d'Eurosport.fr :

Le onze des Bleus contre le Brésil en 2011 et les notes des joueurs
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