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France-Danemark (2-0) : Les 4 vertus retrouvées des Bleus face au Danemark

Martin Mosnier

Mis à jour 30/03/2015 à 16:17 GMT+2

En trois jours, les Bleus ont rallumé la lumière. L’intense turnover imposé par Deschamps y est pour beaucoup. Mais l’équipe de France a surtout retrouvé, face au Danemark (2-0), ce qui fait sa force depuis un an et demi.

Lacazette, Schneiderlin et Kondogbia fête Giroud, buteur pour la France face au Danemark

Crédit: AFP

Entendons-nous bien : le Danemark n’est pas le Brésil et Bendtner n’est pas Neymar, voilà pour l’évidence. Mais à l’Euro, dans un an, les Bleus ont plus de chances de croiser la route des Scandinaves que celle des Sud-Américains. Comme le rappelait justement Dimitri Payet après la rencontre, "la France ne va pas rencontrer le Brésil tous les jours". On aurait tort de minimiser cette victoire acquise à Geoffroy-Guichard (2-0). D’abord parce qu’elle témoigne de la capacité des hommes de Didier Deschamps à se relever trois jours après leur plus mauvaise prestation en un an et demi. A Geoffroy-Guichard, les Bleus ont mis les ingrédients qui leur ont manqué au Stade de France. 

De la disponibilité en attaque

Voilà la principale satisfaction de ce dimanche : la complémentarité affichée entre les quatre hommes de l’attaque (Lacazette, Giroud, Griezmann, Payet). Ce dimanche, il y a eu des courses, des appels en profondeur, des fausses pistes, des déviations en une touche et la première mi-temps nous a rappelé à quel point Didier Deschamps avait su, depuis fin 2013, redonner vie à un secteur offensif qui ronronnait.
  • Le symbole : Payet qui a mené à la baguette le onze avec un brio certain.
  • On a oublié… que le costume d’international était jusqu’ici trop grand pour Lacazette et Payet.
  • L’avis de Didier Deschamps :
On a eu de bonnes intentions dans les enchaînements en première période. Il y a eu un bon équilibre, les quatre joueurs offensifs ont changé de position en respectant l’équilibre et en faisant des efforts.
  • L’avis d’Alexandre Lacazette :
Ce dimanche, nous étions disponibles, ça change tout et c’est plus facile pour combiner. Devant, on s’est vraiment bien entendus.
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Lacazette a marqué contre le Danemark

Crédit: Imago

Un état d’esprit conquérant

De l’envie, des courses vers l’avant,  des prises d’initiative : les Bleus ont, semble-t-il, retenu les leçons du Brésil pour afficher un visage conquérant. La France a pris ses couloirs après avoir coupé ses ailes jeudi. Dans les duels, Varane, souvent dépassé face au Brésil, et Schneiderlin ont mis le pied lorsqu’il le fallait et jailli pour tuer dans l’œuf les rares incursions danoises.
  • Le symbole : Benoît Trémoulinas qui n’a jamais hésité à enfoncer les Danois dans leur moitié de terrain.
  • On a oublié… que les Bleus étaient engagés dans un long tunnel de matches amicaux.
  • L’avis de Raphaël Varane :
L’état d’esprit a été bon. Tout le groupe est concerné. Ce match a prouvé qu’on pouvait compter sur tout le monde. Le match contre le Brésil ne remet pas tout en cause mais nous avons bien réagi.
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France completed a 2-0 win over Denmark in a friendly.

Crédit: Eurosport

Une base solide et un ensemble homogène

La défense avait éclaté face au Brésil jeudi avant de réaffirmer son autorité face au Danemark. La menace n’avait pas la même envergure certes. Mais, face aux Danois, les efforts ont été partagés et tous les dépassements de fonction compensés. Un retour de la rigueur, si chère à Didier Deschamps, qui a remis les Bleus dans le droit chemin. L’impact de Koscielny et l’intelligence de Varane ont fait le reste.
  • Le symbole : Raphaël Varane, à l’envers jeudi, irréprochable dimanche. 
  • On a oublié… que la défense des Bleus n’alignait qu’un seul de ses habituels titulaires.
  • L’avis de Laurent Koscielny :
On a été solides. Face au Danemark, on a retrouvé nos bases. Si on a été aussi peu inquiétés et costauds derrière, c’est parce que les onze joueurs ont fait le job pour nous aider.
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Raphael Varane in action for France (AFP)

Crédit: AFP

Le déchet aux oubliettes

Face au Brésil, les Bleus ont souffert d’un déchet technique inhabituel sans que leurs adversaires du soir, aussi prestigieux soient-ils, y soient pour grand-chose. Jeudi, l’équipe de France devait surtout s’en prendre à elle-même. Les pertes de balle de Schneiderlin, Matuidi, Valbuena ou Griezmann ont pesé lourd dans la défaite. Griezmann, justement, est le parfait symbole du changement d’attitude des Bleus. Didier Deschamps a retrouvé celui qui est capable d’accélérer le jeu d’une touche de balle alors qu’il s’était perdu face au Brésil dans des choix inopportuns.
  • Le symbole : Geoffrey Kondogbia qui a apporté sa justesse de passes et son souci de la relance propre.
  • On a (presque) oublié… que Paul Pogba soignait sa cuisse du côté de Turin et Cabaye sa cheville à Paris.
  • L'avis de Didier Deschamps :
Kondogbia s’est libéré un peu plus. Il a été décisif dans l’action d’un de nos buts. C’est bien, il est là. C’est un jeune joueur aussi, mais il a de la qualité et le montre avec son club.
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Geoffrey Kondogbia, à la lutte avec Michael Krohn-Dehli lors de France-Danemark.

Crédit: AFP

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