Les notes : Avec ce Cabaye et ce Benzema, les Bleus ont une autre allure

J'ai aimé : Sa vigilance sur les rares incursions arméniennes. Ce n'est habituellement pas son point fort mais, ce jeudi, Lloris a parfaitement orienté le jeu aux pieds.

Je n'ai pas aimé : RAS.

Bilan : Les matches se suivent et se ressemblent. Il en fait peu mais il le fait bien.

J'ai aimé : Son autorité quand les Arméniens ont pointé le bout de leur nez. Il avait clairement l'intention de bien faire mais n'a pas su aller au bout de ses idées.

Je n'ai pas aimé : Son dernier geste. Quel déchet dans les centres ! Précis face à la Serbie en septembre, il est retombé dans ses travers ce jeudi. Ça n'a pas porté préjudice aux Bleus ce jeudi mais c'est enquiquinant.

Bilan : Le manque de concurrence à ce poste peut être un handicap à terme pour les Bleus.

J'ai aimé : Sa présence dans les duels. Droit comme un i, il a défendu avec maîtrise et sang-froid. Toujours debout, il a régné en maître dans sa zone de jeu.

Je n'ai pas aimé : Son jeu vers l'avant. Responsable de la première relance, il a gâché des munitions notamment avant la pause. C'est inhabituel pour cet esthète des transversales et cela a pénalisé les Bleus durant la première demi-heure.

Bilan : Le patron derrière. Comme d'habitude.

J'ai aimé : Sa grosse densité physique. Il impose le combat et en sort souvent vainqueur.

Je n'ai pas aimé : Sa faculté à provoquer des coups francs évitables. Sakho ne respire pas la sécurité et a fait passer quelques sueurs froides à une Allianz Riviera pas franchement sereine sur les prises de balle de l'ancien Parisien.

Bilan : Joue simple, Mamadou.

J'ai aimé : Son activité. Il a proposé des solutions sur son côté tout en cadenassant son aile. C'est lui qui a secoué le cocotier quand la France somnolait lors de la première demi-heure. Un dragster présent d'un bout à l'autre du terrain.

Je n'ai pas aimé : Son déchet énorme sur les centres. Evra a su se créer des ouvertures, parfois sur son seul pouvoir d'accélération, mais a manqué de précision dans le dernier geste.

Bilan : Trop brouillon mais de la générosité.

J'ai aimé : Sa prise de responsabilité dès le coup d'envoi. Il ne s'est pas caché et a pris les clés d'entrée comme s'il n'avait jamais quitté les Bleus. Il n'est pas là pour faire ses preuves et ça se voit. Il est monté en puissance au fil de la rencontre en véritable plaque tournante. Sa qualité technique lui permet de sortir de situations bien embarrassantes et de libérer des espaces. Un métronome qui ouvre de belles perspectives à un poste qui cause du souci à Deschamps depuis la Coupe du monde.

Je n'ai pas aimé : Ses trop nombreuses pertes de balle dans des zones de jeu sensibles. Il veut parfois trop en faire et se met, seul, en difficulté.

Bilan : Ce n'est pas encore Lass' des as mais il s'en rapproche.

J'ai aimé : Le voir dans un rôle où il s'épanouit davantage. Cela crève les yeux. Très disponible et beaucoup mois afféré par les tâches défensives, il a souvent été à la fois à l'origine et la conclusion des occasions bleues à l'image de son but sublime. Une vraie renaissance après des mois délicats en sélection.

Je n'ai pas aimé : Ses toutes premières minutes où il a eu du mal à se situer et il ne lit pas toujours avec une grande lucidité les déplacements de Benzema.

Bilan : Bonne nouvelle, ce rôle de relayeur lui va à merveille. Mauvaise nouvelle : Pogba ne sera pas toujours sur le flanc.

Remplacé par Moussa Sissoko (77e).

J'ai aimé : Son dernier quart d'heure où il a enfin proposé des solutions à Valbuena. Il a beaucoup couru et compensé le replacement défensif aléatoire de Griezmann et Valbuena.

Je n'ai pas aimé : Sa première période poussive. Matuidi a enchainé les approximations techniques et n'a pas toujours su se montrer disponible. Si la France a tant peiné durant la première demi-heure, le démarrage raté de Matuidi y est pour beaucoup. Il a laissé des espaces dans son dos.

Bilan : Du Matuidi emprunté. Loin des standards de son début de saison canon.

Remplacé par Morgan Schneiderlin (63e), qui aurait pu marquer son premier but en Bleu dix minutes après son entrée en jeu.

J'ai aimé : Sa 17e passe décisive en équipe de France ! Même au bout d'une prestation moyenne, Valbuena trouve toujours le moyen de se montrer décisif.

Je n'ai pas aimé : Sa première période ratée : des choix à contretemps, une tendance à multiplier les touches de balle, un déchet inhabituel dans le dernier geste et sur les coups de pied arrêtés. Valbuena nous avait habitués à plus de simplicité en Bleu.

Bilan : Indispensable malgré tout.

Remplacé par Anthony Martial (63e) qui s'est montré à son avantage avec une passe décisive sur le second but de Benzema.

J'ai aimé : Son obsession de toujours aller vers le but. Ses courses ouvrent des brèches énormes et sa justesse technique ne gâche rien à l'affaire. Son but récompense son activité. Il a joué le rôle d'accélérateur de particules en déstabilisant l'Arménie sur ses touches de balle. Un vrai poison.

Je n'ai pas aimé : Une petite baisse de régime après la pause. Rien de bien dramatique.

Bilan : Oui, il peut marquer quand il est titulaire. La preuve.

Remplacé par Lacazette (85e)

J'ai aimé : Son travail dos au but et dans les remises. Son entente avec Griezmann, son grand ami, trouve un vrai prolongement sur le terrain. Leur combinaison sur le but du Madrilène est un délice. Il a débloqué son compteur après un an de disette, de la tête puis sur un duel géré avec un immense sang-froid.

Je n'ai pas aimé : Ses quelques gestes ratés au cœur de la seconde période qui ont fait naître des sifflets nourris et injustes. Benzema les a vite faits taire.

Bilan : Une soirée parfaite qui tombe à point nommé pour faire taire les mécontents.

Remplacé par Giroud (81e)