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Portugal - Italien : Au bout de l'ennui, le Portugal brise le signe indien

Alexandre Coiquil

Mis à jour 17/06/2015 à 00:05 GMT+2

Invaincue depuis 1976 face au Portugal, l'Italie s'est inclinée ce mardi en match amical face à la Seleçao (1-0). Un but d'Eder a suffi aux Portugais dans un match sans rythme et sans frisson.

Eder marque l'unique but du match amical entre le Portugal et l'Italie

Crédit: AFP

Le Portugal y est enfin parvenu. La sélection de Fernando Santos a mis fin à une série d'insuccès vieille de 39 ans en s'imposant sur la plus petite des marges face à l'Italie (1-0), mardi soir à Genève. C'est Eder, l'attaquant de la Seleçao qui a délivré ses coéquipiers quelques minutes après le retour des vestiaires (53e) en reprenant une superbe passe estampillée Ricardo Quaresma. C'est le premier succès des Portugais face à leur bête noire depuis 1976. Et il est d'importance: Italie a subi sa première défaite de l'ère Antonio Conte.
Privée de Cristiano Ronaldo, laissé au repos après son triplé marqué en Arménie le week-end dernier, l'équipe du Portugal s'est contentée du strict miniumum face à une Squadra Azzurra branchée sur courant altternatif. Cette victoire a quand même été le fruit de la logique, le Portugal ayant dominé pendant une bonne heure un adversaire, privé de nombreux cadres (De Rossi, Buffon), qui a juste joué par séquences.

L'Italie déçoit

Mais le but d'Eder, titularisé en pointe à la place de Ronaldo, a tué le scénario d'une rencontre pas spécialement attractive. La dernière demi-heure n'a été qu'une succession de changements des deux côtés et de possession de balle stérile. A ce petit jeu, ce Portugal remanié, qui a perdu Fábio Coentrão assez tôt dans la rencontre, en est sorti vainqueur. Sans forcément briller et avec ses armes du moment.
Disposée en 4-3-3 par Antonio Conte, l'Italie a globalement déçue. Ses bonnes intentions du début de rencontre sont d'ailleurs rapidement restées sans lendemain. La faute à un bloc trop bas et une incapacité à servir Ciro Immobile, son attaquant de pointe. Entouré par les maladroits Stephan El Shaarawy et Antonio Candreva, qui n'ont pas réussi à donner de l'impact sur les côtés, le joueur de Dortmund, bien peu disponible, a symbolisé à lui tout seul la mauvaise soirée de l'Italie.
Une Italie bien timide qui s'est réveillée trop tard. Juste au moment où Andrea Pirlo, titularisé dans l'entrejeu, est monté d'un cran. Manolo Gabbiadini (88e), Alessandro Matri (90e+2), Franco Vàzquez (90e+3) et Andrea Ranocchia (90e+4) ont tous eu le but égalisateur sous les crampons. Mais la maladresse chronique et un très bon Beto en ont décidé autrement.
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