Après France-Ecosse (3-0) : Olivier Giroud : "Ce serait mentir de dire que je n’ai pas été touché"

ParMartin Mosnier

Mis à jour 05/06/2016 à 00:32 GMT+2

EURO 2016 – Après la victoire contre l’Écosse (3-0), Olivier Giroud est revenu sur ses derniers jours agités. Chahuté par les sifflets, il a inscrit un doublé et conquis le public messin. Il compte désormais sur le soutien total du public derrière les Bleus et... derrière lui.

Olivier Giroud (France) après son premier but contre l'Ecosse, samedi 4 juin 2016

Crédit: Panoramic

C’est un succès 100% Arsenal avec des buts de Giroud et Koscielny.

Olivier Giroud : On s’est dit ça avec "Lolo". C’est un clin d’œil sympa surtout que Laurent s’est imposé en patron derrière. Personnellement, je suis sur une bonne série, j’ai envie de la prolonger mais je bénéficie du bon travail de mes coéquipiers. Aujourd’hui, on a pris bcp de plaisir offensif et défensif.

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O.G. : (rires) Ca va être compliqué mais j’espère marquer un maximum de buts pour réaliser notre objectif.

Qu’avez-vous ressenti au moment de votre remplacement sous les applaudissements nourris des spectateurs ?

O.G. : Qui n’aimerait pas se faire acclamer comme ça ? Ca fait chaud au cœur de se sentir soutenu. Je ne m’étais pas trop mis de pression par raport à ce qui c’était passé à Nantes. Je sais faire la part des choses. Mais ce serait mentir de dire que je n’ai été pas touché. Désormais, il me semble que la France entière est derrière nous tous.

Olivier Giroud et Patrice Evra contre l'Ecosse

Crédit: Panoramic

L’Euro commence vendredi. Trouvez-vous le temps long ?

O.G. : Ça fait un moment qu’on est en stage. Alors oui, le temps commence à être long. On a envie que les choses sérieuses commencent et on a hâte de commencer l’Euro.

On imagine que la pression doit être beaucoup plus forte pour une compétition à la maison.

O.G. : Par rapport aux autres compétitions que j’ai connues en Ukraine ou au Brésil, il y a une énorme attente. On s’est facilités la tâche en préparant bien cet Euro avec beaucoup de fraîcheur dans le jeu. On a rallié beaucoup de Français à notre cause. J’espère presque tous.

De notre envoyé spécial à Metz, Martin Mosnier