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Pour détendre l’ambiance, Deschamps et Evra ont fait le show

Martin Mosnier

Mis à jour 03/06/2016 à 22:15 GMT+2

EURO 2016 – Présents en conférence de presse ce vendredi, Didier Deschamps et Patrice Evra ont habilement fait retomber la tension autour des Bleus. Des sourires, de l'autodérision : les Bleus avaient la banane.

Didier Deschamps et Patrice Evra en conférence presse

Crédit: AFP

Rien de tel que des rires francs et des mines enjouées pour passer à autre chose. Après une semaine morose en Autriche, marquée par le forfait de Diarra et les polémiques, Patrice Evra et Didier Deschamps, plus complices que jamais, ont déminé le terrain dans une salle qui s’en est délectée. Non pas en attaquant frontalement les déclarations de Karim Benzema : "Je n’ai pas à faire de commentaire. Je ne rentre pas dans ce débat", a commenté Deschamps. Plutôt en diffusant une énergie positive. La conférence de presse prévue ce vendredi à Nantes a débuté par des salutations chaleureuses et souriantes d’Evra : "Je suis content de vous retrouver."
Elles se sont achevées une pirouette pleine d’autodérision de Deschamps : "Ma réponse n’est pas terrible, non ? C’est normal, je n’avais pas envie de répondre." Cette demi-heure face à la presse a produit l’effet escompté face à un auditoire conquis par un duo parfaitement rôdé. "Ne m’appeler pas le grand frère, ça me vieillit", s’est amusé Evra. "Enlève ton masque, je t’ai reconnu", a répondu Didier Deschamps à un confrère qui tentait de lui soutirer des informations sur son équipe de départ.

"On aime les polémiques ici"

Evra, lui, n’a pas esquivé la polémique née des déclarations de Benzema. Mais il s’en est d’abord amusé : "C’est mon pays, je l’adore. On aime les polémiques ici", a-t-il confié dans un sourire. Avant d’employer un ton un peu plus solennel : "On parle de n’importe quoi. Ça m’a pas fait mal parce que ce sont des mensonges et que ça ne tient pas la route. Je comprends, ça fait vendre. Mais on se trompe de sujet, c’est ridicule."
"On ne peut pas tout mélanger", a continué son sélectionneur. "Depuis dimanche, je suis en immersion, tranquille et concentré sur mon sujet. De ce que je vois des joueurs, c’est la même chose." Les Bleus veulent faire passer un message : tout ce qui pourrait les accabler glisse sur eux. Evra, en vrai leader, a tenu la ligne de conduite. Avant de revenir sur son rôle au sein du groupe : "J’ai toujours dit que je prendrais des pierres sur la tête pour n’importe lequel de mes coéquipiers, si ça se passe mal pour lui", a-t-il confié. "Quand ils me regardent, j’espère qu’ils se disent que je pourrais les protéger. Quand l’un d’entre eux n’est pas bien, ça me fait mal."

"Le coach va devoir me payer après tout ça"

Grand frère protecteur, voilà le rôle préféré d’un Evra qui en a profité pour dérouler le tapis rouge à Deschamps : "Depuis que le coach a repris cette équipe, il est à son image : il ne lâche rien. Il va devoir me payer après tout ça". "Par moment, Patrice est venu à reculons, mais là, il est venu parce que je lui ai expliqué", a dévoilé Deschamps à propos du latéral de la Juve. "Je lui ai dit : "Viens avec moi ". Une idée judicieuse.
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