Le but de Griezmann refusé, celui de l'Espagne validé : L'arbitrage vidéo a fait son oeuvre

Le Stade de France y a cru. Les joueurs de l’équipe de France également. Mais, pour la première fois dans un match amical incluant la France, un but a été refusé après visionnage de la vidéo (48e). Après une remise parfaite de Kurzawa et une tête de Griezmann, les Bleus pensaient avoir le score mais Felix Zwayer, l’arbitre central, a refusé le but français après avoir demandé l’avis de l’arbitre vidéo.

Preuve que tout le monde n’est pas encore acclimaté à cette innovation, il y a eu un moment de flottement. Après que l’attaquant de l’Atlético avait fait trembler les filets, les joueurs français se sont rassemblés pour fêter la réalisation tricolore. Puis, l’arbitre a reçu l'information que le but n'était pas valable. En visionnant les images, les arbitres en régie ont pu se rendre compte que Layvin Kurzawa était hors-jeu quand il a remisé pour le joueur de l'Atlético.

Plus tard dans le match, la vidéo a encore fait parler d'elle. A raison encore une fois. En accordant le but du 2-0 à Deulofeu, d'abord refusé pour un hors-jeu inexistant. Mais, là encore, quelques minutes de flottement sont venues perturber les joueurs et couper le rythme d'une rencontre qui s'était enfin emballée.

L'assistance vidéo peut être utilisée dans quatre situations de jeu seulement: après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d'identité d'un joueur sanctionné. L'arbitrage vidéo n'est pas encore formellement autorisé par l'International Board (Ifab), l'organisme garant des règles du football, mais est en phase de test dans plusieurs pays.