Columbus-Portland, un joli pied de nez aux stars de la MLS
ParAFP
Publié 05/12/2015 à 15:05 GMT+1
MLS – Sans joueurs de grand renom, Columbus et Portland ont su se hisser en finale en misant sur le collectif. Avec succès.
Ne cherchez pas les têtes d'affiche. Steven Gerrard a mordu la poussière avec le LA Galaxy, champion en titre, dès le 1er tour des play-offs. David Villa et Frank Lampard d'un côté, Kaka de l'autre, sont depuis longtemps au chômage technique: les deux ambitieux nouveaux-venus New York City FC et Orlando City SC n'ont pas survécu à la saison régulière. Didier Drogba a, lui, propulsé Montréal jusqu'en quarts de finale où l'Impact s'est incliné face à Columbus, l'un des deux finalistes.
A la différence des poids lourds de la MLS, Columbus et Portland n'ont pas de joueurs de renom dans leur effectif, mais ils se sont hissés en finale grâce à leur collectif. "La MLS n'est pas un championnat de nantis: cette finale entre deux équipes présentes sur des marchés de petite dimension, valide notre stratégie", s'est réjoui Don Garber, le patron de la MLS pour balayer les critiques des esprits chagrins.
Dans cette finale, les stars s'appellent Kamara et Valeri
L'entraîneur de Columbus, Gregg Berhalter, a lancé avec succès des jeunes joueurs issus notamment de son centre de formation avec une tactique résolument offensive faisant de Columbus la deuxième meilleure attaque de MLS. Il a aussi eu le nez creux à l'intersaison en recrutant Kei Kamara, dont la carrière végétait en 2e division anglaise. L'attaquant sierra-léonais, âgé de 31 ans et déjà passé précédemment par la MLS et notamment Colombus, a inscrit 22 buts et distillé huit passes décisives en saison régulière. Il a surtout été crucial en play-offs avec trois buts en quatre matches.
Colombus aura l'avantage de recevoir pour avoir terminé la saison régulière mieux classé que son adversaire. Pour contrarier les champions de MLS 2008, Portland a une toute autre stratégie. Le club de la côte Ouest, relancé en 2013 par un nouveau propriétaire et jamais encore sacré, a parié sur une filière argentine avec quatre joueurs, Diego Valeri, Norberto Paparatto, Lucas Melano et Maximiliano Urruti. "Portland est une ville de foot, c'est unique aux Etats-Unis, il faut décrocher ce trophée", a espéré Valeri, capitaine et maître à jouer des Timbers.
Valeri, 29 ans, est le métronome de Portland et semble avoir atteint son pic de forme au meilleur moment: il a délivré quatre passes décisives depuis le début des play-offs dont deux contre Dallas en demi-finale retour (2-2). "Je ne l'échangerai contre aucun autre joueur au monde", a assuré son entraîneur Caleb Porter.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article