Les 5 raisons de suivre la MLS cette saison ( David Villa, Kaka, Giovinco, Robbie Keane, Dempsey...)

C’est parti ! La MLS a ouvert ses portes, vendredi, avec la victoire du tenant du titre, Los Angeles Galaxy face à Chicago (2-0) au Stub Hub Center. Jusqu’en décembre, les 20 franchises nord-américaines vont se disputer le 22e titre de la Major League Soccer. Encore –trop- méconnue, la MLS est en train de se développer à une vitesse astronomique. On vous conseille de vous y mettre dès cette saison pour pouvoir frimer devant vos collègues avant que tout le monde ne soient sous l’emprise de ce championnat. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu.

Les Etats-Unis ont toujours attiré des grandes stars du football mondial. Mais à chaque fois, elles venaient en "pré-retraite" en sortant l’argument de l’aide au développement du championnat. Depuis quelques années, certains joueurs, aguerris aux joutes du football européen traversent l’Atlantique pour jouer dans un championnat devenu "compétitif". La qualification, la semaine dernière, en demi-finale de Ligue des champions nord-américaine de l’Impact de Montréal en atteste. Ronald Zubar, nouveau joueur des Red-Bulls de New-York l'a expliqué à Europe 1. "Avant, c’était une sorte de pré-retraite avec des joueurs plus ou moins en fin de carrière. Là, c’est différent, il y a plus de moyens, ils font tout pour devenir à moyen terme l’un des meilleurs championnats du monde."

Certes, Thierry Henry et London Donova, les têtes d’affiches des dernières années, ne seront plus là cette saison, mais ils ont été bien remplacés. David Villa à New-York City, Kaka à Orlando, Sebastian Giovinco à Toronto : le championnat aura fier allure. Il l’aura encore plus à partir de cet été lorsque Steven Gerrard à Los Angeles et Frank Lampard à New-York City auront rallié les Etats-Unis d’Amérique. Des noms qui feraient rêver n’importe quel championnat européen et qui vont devoir rehausser encore un peu plus le niveau outre-Atlantique.

Le rêve américain est toujours permis. Ça tombe bien, les Français y ont toujours la cote. Vous pourrez ainsi retrouver Benoit Cheyrou (Toronto), Ronald Zubar ou Peggy Luyindula (New-York Red Bulls) sur les pelouses américaines. Au total, ils seront 12 cette saison à arpenter les Etats-Unis et le Canada. Certains comme Aurélien Collin, ont déjà goûté au succès. Le défenseur d’Orlando a été titré avec Kansas City en 2013.

La MLS n’est pas compétitive ? "Le Soccer est avant tout un spectacle", vous répondront les Américains. A l’image de la NBA ou de la NFL, la MLS veut s’inscrire dans le paysage sportif du pays. Et pour cela, il faut offrir aux spectateurs et téléspectateurs du « show à l’américaine ». En football, cela se traduit par des matches engagés, des buts et du spectacle dans les tribunes. En 2014, le championnat a enregistré une affluence moyenne supérieure à 19 000 spectateurs par rencontre pour la première fois de son histoire. Ce qui le rapproche de la Ligue 1 qui pointe à peu plus de 21.000 personnes en moyenne par match. Mais encore loin de l’Allemagne (42.441) ou de la NFL (67.738), leader tous sports confondus.

Les stars c’est beau, mais si le reste ne suit pas, la qualité du championnat en pâti. La grande nouveauté pour cette nouvelle campagne est de voir les meilleurs joueurs du pays décider de revenir ou de rester en MLS. On pourra donc se délecter des exploits de Jozy Altidore, Michael Bradley ou autre Clint Dempsey qui avait amené les Etats-Unis en 8e de finale de la Coupe du monde au Brésil. De plus en plus de jeunes se tournent d’ailleurs vers le "soccer" depuis cet évènement devenu populaire au pays où le football partait de très loin. Une preuve de la montée en puissance de la MLS.

Orlando City et New-York City sont les deux nouvelles équipes de Major League Soccer. Dans le même temps, Chivas USA, dans la banlieue de Los Angeles a disparu. Les deux franchises ne sont pas là pour faire de la figuration. Elles débarquent avec de l’ambition et elles ne visent rien d’autre que le titre. Leur recrutement en est la preuve. Kaka à Orlando City, David Villa et Frank Lampard à New-York sont les figures de proue qui doivent aider à atteindre des objectifs ambitieux. "On peut gagner le titre" avait d’ailleurs affirmé le Brésilien lors de sa présentation. Il pourra toujours demander l’avis, d’Aurélien Collin, son coéquipier à Orlando, titré en 2013 avec Kansas City.