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Payet : "Je ne peux plus aller en vacances tranquille"

ParAFP

Mis à jour 12/11/2016 à 18:33 GMT+1

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - "Je ne peux plus aller en vacances tranquille", a avoué samedi Dimitri Payet, en conférence de presse. Celui qui a changé de dimension en équipe de France depuis l'Euro a confirmé vendredi face à la Suède (2-1) son nouveau statut avec un but et une passe décisive.

Dimitri Payet (France-Suède)

Crédit: AFP

Il y a un an vous étiez loin de la sélection et aujourd'hui vous êtes indiscutable. Par quelles étapes êtes-vous passé ?
D.P. : Je suis parti de rien. Il y a un an, je ne faisais pas partie de cette sélection. J'essaye de profiter au maximum et d'être le meilleur possible. J'ai pris le bon wagon avant l'Euro et j'ai ensuite vécu quelque chose d'extraordinaire avec cette équipe.
Qu'est-ce que l'Euro a changé pour vous ?
D.P. : Je ne peux plus aller en vacances tranquille. C'est plutôt emmerdant. On me regarde différemment. On devient exigeant aussi avec moi, ce n'est pas plus mal. Cela me permet de ne pas me relâcher. Sinon pas grand-chose n'a changé.
Un magazine avait même titré "Payet président" durant l'Euro...
D.P. : Je ne suis pas qualifié pour ça (rires).
On a l'impression que la France a appris à être une équipe à réaction, comme vendredi contre la Suède (2-1) ?
D.P. : C'est plutôt bien de savoir réagir, mais agir c'est mieux. Il ne faudra pas attendre d'être mené. Un jour ça ne passera pas. On a su le faire hier. A la mi-temps, on s'est dit qu'on n'était pas dans un grand soir mais on a rectifié le tir. Il faut qu'on apprenne à tuer les matches plus vite.
Il y a aussi un état d'esprit qui vous permet de ne rien lâcher...
D.P. : C'est lié au travail du coach et aux joueurs qui forment cette équipe. On n'a pas envie de perdre. On s'habitue à la victoire, on l'a vu encore hier soir. Dès qu'on est mené, on n'aime pas ça et on fait ce qu'il faut pour changer la donne. On ressent la culture de la gagne aux entraînements et en matches. On doit assumer notre statut. Toutes les équipes veulent nous battre et on doit être à 100%.
Que vous inspire l'amical face à la Côte d'Ivoire mardi ?
D.P. : C'est un match amical mais c'est un match international, le dernier de l'année. On aura à coeur de bien finir. Ils ont des bons joueurs et sont amenés à nous poser des problèmes. On est dans une bonne période et on engrange de la confiance, il faut continuer.
Quel bilan tirez-vous de 2016 ?
D.P. : C'est un bilan assez correct. Si je veux être pointilleux, je dirai qu'il nous manque une victoire.
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Antoine Griezmann et Dimitri Payet

Crédit: AFP

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