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PES 2018 est bien paré pour détrôner FIFA

Loris Belin

Mis à jour 14/09/2017 à 17:13 GMT+2

JEUX VIDEO - Les premières impressions encourageantes de PES 2018 se confirment avec la version finale du jeu sortie le 14 septembre. Après une semaine de prise en main, la simulation de football de Konami offre un certain plaisir et justifie son come-back parmi les jeux vidéo sportifs qui compteront cette saison.

Luis Suarez dans PES 2018

Crédit: From Official Website

Ah, la musique de la Ligue des champions… Pour une grande partie des fans de football, cet hymne sonne comme le vrai coup d’envoi de la saison. Tous les mardis et mercredis, le titre du compositeur Tony Britton résonne dans les principaux stades d’Europe et dans les télévisions des aficionados du ballon rond. A partir de ce jeudi, vous pourrez même le vivre quotidiennement dans votre salon. Avec sa licence exclusive pour la C1 et la C3, Pro Evolution Soccer 2018 offre au joueur les frissons de cette douce mélodie à son entrée sur la pelouse numérique. Des frissons de plaisir, image parfaite de ce nouvel opus de l’éditeur Konami. L’affiche London FC – MD White (comprenez Chelsea - Real) en plus.
Avant toute autre chose, ce PES 2018 se veut ainsi marquant pour le vrai bond en avant de son gameplay. Jeu ralenti, inertie et physique des joueurs retravaillés… On n’avait plus connu pareil sentiment d’immédiat réalisme dans la série depuis bien longtemps. Que les amoureux de “l’autre simulation de football” se réjouissent, les annonces d’années de travail et de jeu repris à zéro n’étaient pas que pour épater la galerie. Cette mouture pousse le joueur à développer au mieux ses actions, à proposer un jeu inspiré et alerte, et pas seulement compter sur les qualités individuelles pour faire la différence. Les amateurs du tiki-taka et du jeu de possession vont se régaler de passes de l’espace et des une-deux bien sentis. Quitte à être un peu frustrés par un nouveau système de dribbles moins intuitif que chez la concurrence.

Promesses tenues

Car ce PES ne saurait être une réussite qu’à travers le prisme de la comparaison avec son éternel rival FIFA. S’il est trop tôt pour mettre les deux millésimes 2018 face à face - le jeu d’EA Sports n’étant disponible que le 29 septembre - Konami a réussi une grosse partie de son défi : réduire sérieusement son retard sur le poids lourd des jeux de football.
Outre les excellentes sensations manettes en main, les graphismes ont aussi eu le droit à un petit lifting des plus agréables, les joueurs au PC performants en prendront plein les cornées. Les visages et leurs expressions ont été un peu plus poussés, même Kylian Mbappé a le droit à sa célébration reproduite avec brio. L’immersion proposée par le partenariat avec plusieurs grands clubs (Barça, Liverpool, Dortmund, Inter Milan…) confère presque au rêve. Se voir marcher dans le tunnel d’Anfield au son de You’ll Never Walk Alone ou faire face au mur jaune des supporters du Borussia est tout simplement grisant.
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Le tunnel d'Anfield dans PES 2018

Crédit: From Official Website

Et si les modes de jeu n’offrent pas de véritable bouleversement, débuter une traditionnelle Ligue des masters (enrichi de quelques cinématiques bien venues) ou construire une équipe de rêve dans le mode MyClub restent très plaisants. Les nouveautés du mode coopération – à tester entre potes – et le retour de l’historique match aléatoire offrent un peu plus de profondeur à une durée de vie déjà plus que satisfaisante.
Et puis il y a l’autre côté de la pièce. Comme toujours, Konami souffre toujours d’un gros manque en termes de licences. La Ligue des champions et Ligue Europa profitent d’une présentation aux petits oignons, la Ligue 1 s’en tire également très bien. Mais la Premier League, la Liga ou dans une moindre mesure la Serie A sont présents sans noms des clubs, tunique ou autres logos officiels.

Du Barça au Bayern, le grand écart de réalisme

Pire, le championnat allemand ne compte que quelques représentants, dont son plus illustre le Bayern Munich ne fait pas partie. Ne soyez donc pas surpris de voir Franck Ribéry signer gratuitement à l’Atlético et Robert Lewandowski rejoindre libre Chelsea dès le début de votre carrière de manager. Les joueurs PS4 et PC pourront profiter des miracles de la communauté pour corriger cet impair encore gênant. Pour ceux sur Xbox One, il faudra s’armer de patience pour changer les noms, blasons et maillots pour se sentir plongé dans la réalité.
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Philippe Coutinho plus vrai que nature dans PES 2018

Crédit: From Official Website

Les joueurs les plus exigeants ou impatients verront dans ces absences une raison de passer une fois de plus à côté de Pro Evolution Soccer. Dommage, car les efforts sont pourtant bien là, le plaisir instantané avec. Passé outre ces ajustements, ce PES 2018 a pris du muscle et mérite plus qu'un simple coup d’œil malgré quelques légères imperfections (menus sans relief, commentaires de Darren Tulett répétitifs voire agaçants). Suffisamment en tout cas pour lui valoir une vraie place de concurrent au trône, et plus de faire-valoir, dans le match des simulations de football cette saison.
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