Premier League - Leicester : Claudio Ranieri évoque son licenciement et n'en veut pas aux joueurs

José Mourinho ou Gary Lineker en Angleterre, Luciano Spalletti ou Roberto Mancini en Italie et les journaux sportifs un peu partout en Europe : tous ont condamné le choix des propriétaires thaïlandais de Leicester de limoger Ranieri en février. Ces derniers estimaient notamment que le coach italien, champion d'Angleterre 2016 et entraîneur de l'année pour la FIFA, méritait un peu plus de respect.

"Je ne peux croire que les joueurs aient parlé aux propriétaires", a pour sa part confié le principal intéressé lundi sur Sky Sports, à l'occasion d'une première interview depuis son licenciement. Je ne crois pas qu'ils m'aient tué ! Non ! Non ! Quelqu'un a peut-être agi juste dans mon dos, a avancé l'entraîneur italien. Déjà, l'an passé, j'avais rencontré quelques problèmes et on a pourtant gagné le titre."

"Peut-être que ces gens ont eu un peu plus de poids cette saison. Mais je ne dirai rien, je suis un homme sérieux, loyal. Ce que j’ai à dire, je le dis en face", a-t-il poursuivi. La famille Srivaddhanaprabha a manifestement perdu patience face aux difficultés du technicien italien à enrayer une spirale négative qui avait fait glisser les Foxes en février à proximité immédiate de la zone de relégation.

Avec un point d'avance seulement sur le 18e et alors qu'ils restaient sur cinq défaites consécutives sans le moindre but inscrit, le capitaine Wes Morgan et ses équipiers étaient au bord du gouffre. Aujourd'hui, Leicester est 11e du championnat et quart de finaliste de la Ligue des champions.