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Ma priorité? L'Angleterre

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/04/2011 à 14:19 GMT+2

Rafael Benitez sort de sa retraite pour Eurosport. L’ancien boss de Liverpool et de l’Inter Milan, interrogé à Londres, refuse de parler d’échec en évoquant son passage à l’Inter, explique son envie de retrouver la Premier League et donne une clef pour comprendre Torres.

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Crédit: Eurosport

RAFAEL BENITEZ, vous êtes un entraîneur ambitieux, comment avez-vous vécu votre échec à l'Inter Milan ?
R. B. : J'ai une vision différente. Il y a eu du positif à tirer de cette expérience. Nous avons gagné deux trophées et notamment la Coupe du monde des clubs. C'était le principal objectif du club. Six mois, deux trophées ! Ce n'est pas mal si vous regardez de cette manière.
Vous avez maintenant entraîné dans les trois plus grandes ligues européennes avec la Premier League, la Serie A et la Liga. Quelles sont les principales différences entre ces trois championnats ?
R. B. : La Serie A est plus tactique. Le championnat espagnol est aussi très tactique mais plus technique. En revanche, la Premier League est très physique. En ce qui concerne le rythme, c’est d’ailleurs en Angleterre que le tempo est le plus élevé. En Italie, c'est plus mesuré et en Espagne, c'est encore différent. En Liga, vous avez des joueurs de qualité, capables également de jouer sur un rythme élevé.
Et sur le plan du coaching, y-a-t-il une approche différente ?
R. B. : Clairement. En Italie, vous prenez votre temps pour gagner des matches. En Espagne, c'est un mixte. Alors qu'en Premier League, vous devez essayer de gagner dès la première minute. Chaque ligue a une approche, une culture différente.
Vous êtes sans club depuis votre départ de l'Inter Milan fin décembre, avez-vous une préférence pour reprendre du service ?
R. B. : Je me tiens prêt. Ma priorité, c'est la Premier League. En Angleterre, les gens ont plus de respect, plus de passion. Vous pouvez construire quelque chose avec votre équipe. Vous avez plus de temps. En Italie ou en Espagne, tout peut changer en une ou deux semaines.
Quand Fernando Torres évoluait sous vos ordres, il était performant. Depuis votre départ de Liverpool et surtout son arrivée à Chelsea, il est en pleine crise. Comment tiriez-vous le meilleur de lui ?
R. B. : Fernando est un bon professionnel. Au début, il a eu des blessures et apprenait le style anglais. Il était déjà bon mais ensuite il a pris une autre dimension. Sa mentalité est excellente. Il avait les qualités. Mais notre relation était bonne car on pouvait parler en espagnol. Quand on avait quelque chose à se dire, on pouvait se dire clairement et il n'y avait rien de caché."
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