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La leçon de réalisme de MU

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/03/2012 à 19:55 GMT+1

Vainqueur sur la pelouse de Tottenham (1-3), Manchester United n'a pas lâché de points à Manchester City, lors de cette 27e journée. Les Red Devils, globalement dominés par les Spurs, ont fait preuve d'un réalisme à toute épreuve, concrétisé par Rooney et Young.

manchester united tottenham wayne rooney

Crédit: Reuters

Ça se confirme de match en match : Tottenham s'immisce dans le gotha actuel du football anglais. Et poursuit son apprentissage, notamment après ce revers concédé à domicile devant de Manchester United (1-3), dimanche, pour le compte de la 27e journée de Premier League. Les Spurs ont dominé la rencontre de la tête et des épaules, montrant à leur public qu'ils avaient les armes pour étouffer les champions en titre par le jeu. Champions, justement, les Red Devils ne le sont pas devenus l'été dernier par hasard. Ils avaient quelque chose en plus qu'un bon toucher de balle, et l'ont rappelé à leurs adversaires de manière cinglante.
Réaliser un hold-up, c'est une chose. Et l'on pouvait se dire que les hommes de Sir Alex Ferguson allaient commettre un braquage à White Hart Lane lorsque Rooney trouvait l'ouverture juste avant la pause sur un corner botté par Young (45e). A 0-1, passe encore. Mais à 0-2 puis 0-3, après un doublé de ce même Young (60e et 69e), que dire ? Ce n'est plus une leçon, c'est une correction infligée par des Red Devils qui ont su se montrer patients et surtout réalistes.
Car après dix premières minutes équilibrées, les Spurs ont mis la main sur une première période où De Gea a dû s'employer pour empêcher Adebayor de marquer (19e). Et quand le Togolais croyait ouvrir le score, M. Atkinson annulait le but à cause d'une faute de main de l'ancien Monégasque sur son contrôle, sur la ligne (37e). Mais c'est bien Manchester United qui regagnait son vestiaire, à la pause, nanti d'un but d'avance au tableau d'affichage.
Le doublé de Young
La seconde période démarrait sur les mêmes bases que la première, mais en accéléré. Cinq minutes équilibrées, un superbe réflexe de De Gea sur une frappe de Livermore déviée au point de penalty par Saha (52e), une barre transversale d'Assou-Ekotto (58e)... puis un coup de massue. Modric, pourtant très en vue depuis l'entame de la rencontre, laissait Nani filer le long de la ligne de but, sur la droite. Son centre au cordeau, dévié par Walker devant Rooney, était repris acrobatiquement par Young au second poteau (60e).
Cette fois, Manchester United reprenait du poil de la bête, à l'image de cette longue séquence de jeu neuf minutes plus tard, conclue par un tir fulgurant de Young en pleine lucarne (69e). A ce moment-là, ce n'était donc plus un hold-up. Abattus, les Spurs traînaient un peu la patte mais profitaient de la sérénité de leurs adversaires et d'un cadeau de la défense mancunienne pour revenir dans le coup. Defoe était à la réception d'une passe catastrophique de Giggs pour filer au but et profitait de la nonchalance de Ferdinand pour réduire l'écart.
En vain, évidemment. Sir Alex Ferguson et ses troupes étaient déjà tout sourire. Les voilà qui restent à deux points de l'ennemi juré, City, toujours aux commandes du championnat. Tottenham, de son côté, retient deux choses. Cette année est bien celle de la renaissance : les Spurs ont le niveau pour faire trembler les cadors du haut de tableau. Mais pour rêver du titre, il leur manque encore ce petit quelque chose que Manchester United avait ce dimanche.
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