Chelsea : les trois conditions de José Mourinho

Un tapis rouge pour le "Special One" ? Si on se réfère au Daily Mirror, on apprend que le board de Chelsea aurait décidé de passer à la vitesse supérieure afin de convaincre José Mourinho de revenir à Stamford Bridge après son premier passage entre 2004 et 2007. Pour y parvenir, les Blues seraient enclins à faire un énorme effort sur le plan financier en proposant au Portugais, qui devrait quitter le Real Madrid l'été prochain, un salaire annuel d'environ... 14 millions d'euros. Le Portugais ne pourrait pas refuser une telle somme qui lui permettrait de bénéficier de cette rémunération stratosphérique.

Mais avant de dire "yes", José Mourinho voudrait avoir trois garanties. La première concernerait la situation sportive de Chelsea. Le "Special One" tient absolument à diriger une formation qui disputera la Ligue des champions la saison prochaine. Pour l'heure, les Londoniens sont bien placés en Premier League (4e place) mais Arsenal et Everton n'ont pas dit leur dernier mot. Par ailleurs, José Mourinho voudrait aussi que le propriétaire russe, Roman Abramovitch, fasse le nécessaire pour que Frank Lampard rempile une voire deux saisons à Stamford Bridge. Le coach des Merengue juge que l'Anglais, âgé de 34 ans, est loin d'être "fini" comme l'atteste son rendement offensif (14 buts toutes compétitions confondues).

Selon le Daily Mirror, il lui aurait passé un coup de fil pour le convaincre de ne pas s'engager, trop vite, au sein d'une autre écurie étant donné que son bail expirera en juin. Sans trop s'avancer, on peut dire que "Lamp" va encore faire tourner le chrono car il sait pertinemment que si José Mourinho revient à Chelsea, alors il aura de grandes chances de continuer l'aventure à Stamford Bridge. La troisième garantie souhaitée par le "Special One" serait liée au recrutement à venir. L'entraîneur madrilène veut avoir les mains libres afin de bonifier un effectif où figurent de nombreux jeunes joueurs de qualité (Azpilicueta, Bertrand, Hazard, Oscar, Moses...). Pas sûr que Roman Abramovitch l'entende de cette oreille...

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