Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

José Mourinho (Chelsea), le "Happy One" flingue toujours

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/06/2013 à 11:21 GMT+2

De retour en conférence de presse à Stamford Bridge, José Mourinho s'est redéfini comme le "Happy One". Sans oublier de répondre aux critiques venues d'Espagne.

Chelsea manager Jose Mourinho (Reuters)

Crédit: Reuters

A-t-il vraiment changé ? De retour à Chelsea six ans après avoir quitté les Blues, José Mourinho a régalé la presse britannique pour sa première conférence à Stamford Bridge depuis 2007. Surnommé le Special One du temps de son premier passage à Londres, le Mou se présente désormais comme le Happy One (l'homme heureux) au moment de prendre en charge pour la deuxième fois le club anglais. "Je suis le 'Happy One'. Le temps passe vite. On dirait que c'était il y a quelques jours mais c'était en fait il y a neuf ans que j'ai entraîné ici pour la première fois et depuis beaucoup de choses se sont produites dans ma vie professionnelle", a dit le Portugais lundi.
"J'ai la même nature, je suis la même personne et j'ai le même coeur. J'ai les mêmes émotions dans ma passion pour le football et pour mon travail. Si je devais me décrire, je dirais que je suis très heureux parce que c'est la première fois que j'arrive dans un club que j'aime déjà", a-t-il ajouté. Mourinho, 50 ans, avait entraîné une première fois les Blues de 2004 à 2007, les conduisant à deux titres de Premier League. A son départ, la presse avait évoqué un différend avec le propriétaire Roman Abramovich, ce que Mourinho a de nouveau démenti lundi. "Je suis de retour parce que nous (Abramovich et lui) sommes au meilleur moment de nos carrières et près à travailler de nouveau ensemble. Les conditions sont bien meilleures maintenant pour réussir et obtenir ce que je cherche, la stabilité", a dit l'entraîneur.
Le Mourinho heureux n'en a pas moins la langue acérée. Et quelques comptes laissés ouverts en Espagne. "Si j'ai fait du mal au football espagnol, c'est en étant l'entraîneur qui a mis fin à l'hégémonie du Barça", a-t-il notamment rétorqué à Andres Iniesta. L'entraîneur portugais est également revenu sur ses tensions avec Iker Casillas : "Je suis celui qui décide qui joue ou pas. Accepter cela dépend des joueurs, de la presse et des supporters." Comme à Madrid, Mourinho n'entend accorder aucun privilège. "Je veux maintenir des bonnes relations avec tout le monde mais le plus important, c'est d'être en phase avec moi-même", s'est-il justifié. Happy, mais toujours aussi ferme.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité