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Premier League : Après le grand bonheur, l'énorme challenge pour Arsenal

Florian Maussion

Mis à jour 15/04/2014 à 18:52 GMT+2

Qualifiés en finale de la Cup et ravis de l'être, les Gunners ne sont pas encore au bout de leurs peines : ils doivent batailler pour accrocher une place en C1. C'est loin d'être fait.

La joie d'Arsenal, qualifié pour la finale de la Cup 2014 aux dépens de Wigan.

Crédit: Panoramic

Samedi, Arsenal n'a pas gagné la Ligue des champions. Ni même la FA Cup. Mais les Gunners ont fait comme si, samedi. Après leur qualification - par un trou de souris - pour la finale de la Coupe d'Angleterre, les hommes d'Arsène Wenger se sont lâchés comme jamais.
Selfies, cris de joie, saluts au public, les hommes d’Arsène Wenger ont relâché d’un coup la pression d’une rencontre qui a bien failli leur échapper. Mené par Wigan à dix minutes de la fin du temps réglementaire, Arsenal a trouvé les ressources pour égaliser avant de l’emporter aux tirs au but (1-1, 4-2 tab) et avoir le droit de défier Hull City le 17 mai prochain en finale à Wembley.
Cette joie intense, presque surréaliste, contraste avec la détresse actuelle des Gunners en championnat. Après quatre matches sans victoire, Arsenal est cinquième de Premier League à cinq matches du terme de la saison. Défait par Everton à Goodison Park lors de la dernière journée (3-0), le club londonien a cédé la quatrième place qualificative pour la Ligue des champions aux étonnants Toffees. Après seize qualifications de suite en C1, Arsène Wenger commence à sentir sur sa nuque le couperet d’une non qualification pour l’édition 2014/2015.
Comment Arsenal est en arrivé là ? Au soir de la 15e journée et du 8 décembre, les Gunners pointaient en tête de la Premier League avec un matelas de cinq points d'avance sur leur dauphin Liverpool. Meilleure défense du championnat avec 11 buts encaissés, Arsenal se sentait pousser des ailes et commençait à croire à un titre de champion qui le fuit depuis 2004.
Ce qui est bizarre cette saison, c’est qu’on a longtemps paru très fort défensivement. Puis tout s’est effondré d’un coup.
La première claque a été reçue sur le terrain de Manchester City (6-3), lors de la 16e journée.
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Olivier Giroud et Mesut Ozil dépités face à Manchester City (6-3).

Crédit: Panoramic

Puis Arsenal a tendu l’autre joue à Liverpool début février (5-1). Après vingt minutes cauchemardesques, les Gunners étaient menés 4-0.
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La défense d'Arsenal a pris l'eau face à Liverpool

Crédit: Panoramic

Le K.-O. est intervenu fin mars sur la pelouse de Chelsea (6-0). Arsène Wenger "fêtait" alors sa 1000e à la tête des Gunners. Celle-là, il ne l'oubliera jamais.
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La détresse de Giroud et Rosicky tranche avec la joie des Blues

Crédit: AFP

Malgré ces raclées à répétition, Arsenal a toutes les cartes en mains pour reprendre son "bien" avant le terme de la saison. Everton n'a que deux points d'avance et doit encore affronter du lourd d'ici le baisser de rideau de l'exercice 2013/2014.
Avec encore cinq matches de championnat à jouer, Arsène Wenger veut croire que son équipe est capable de tout rafler :
Nous visons cinq victoires. Est-ce qu’on en a vraiment besoin ? Personne ne le sait mais le but est évidemment de gagner chaque rencontre 
Les Gunners devront commencer par une victoire face à West Ham mardi. Invaincu depuis 11 rencontres face aux Hammers, Arsenal a gagné les six dernières confrontations.
De toute manière, Arsenal n’a plus le temps de jouer les frileux.
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Arsene Wenger Arsenal

Crédit: AFP

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