Chelsea s'impose à Liverpool (1-2) lors du choc de la 11e journée de Premier League

Liverpool n'a pas pris sa revanche. Comme en avril, où leur défaite leur avait coûté le titre, les Reds se sont encore inclinés face à Chelsea (1-2) lors de la 11e journée de Premier League. Samedi, ils n'avaient tout simplement pas les moyens de faire mieux. Cette fois, pas de glissade de Steven Gerrard mais un but de Diego Costa venu récompenser la domination des visiteurs. S'ils ont ouvert le score (9e), les hommes de Brendan Rodgers ont vite été rattrapés par le doute, eux qui restent désormais sur deux victoires seulement en huit matches de championnat. Les Blues en profitent pour s'envoler en tête du classement. Invaincus (8 victoires, 3 nuls), ils conservent quatre points d'avance sur Southampton et en comptent désormais huit sur Manchester City, tenu en échec.

Cette fois, Rodgers ne pourra pas accuser José Mourinho d'avoir "garé un bus" devant son but. Dans un match âpre et disputé, Chelsea a aussi su jouer. Et ça a payé. Au milieu de son duel de gladiateur avec Skrtel, Diego Costa a profité d'un beau mouvement collectif et une passe d'Azpicilicueta pour offrir la victoire aux siens (67e, 1-2). Son dixième but en neuf matches qui lui permet de revenir à hauteur de Sergio Agüero en tête du classement des buteurs.

Une efficacité qui tranche avec celle de Mario Balotelli. Pourtant laissé au repos cette semaine en C1, l'Italien a traversé la rencontre comme un fantôme, s'illustrant uniquement sur un but marqué en position de hors-jeu (19e), des ballons perdus et des fautes inutiles. Voilà 768 minutes qu'il n'a plus marqué sur les terrains de Premier League…

L'homme du match aurait pourtant pu s'appeler Gary Cahill. Le défenseur central aurait pu coûter cher aux Blues. Il a d'abord offert à Emre Can son premier but sous les couleurs de Liverpool en détournant sa frappe du dos (9e, 1-0). Heureusement pour lui, il s'est rattrapé en égalisant quelques minutes plus tard. Une frappe à bout portant stoppée par Mignolet mais un but justement validé grâce à la goal-line technology (14e, 1-1).

Heureusement pour lui, l'arbitre a gardé son sifflet dans sa poche sur deux interventions litigieuses avec le haut du bras qui auraient pu valoir (au moins) un penalty (20e, 88e).

Heureusement pour lui, Liverpool, sa défense (Lovren) comme son attaque (Balotelli, Sterling), n'était pas taillé pour résister à la force collective de Chelsea. Une nouvelle fois.