Mesut Özil (Arsenal) est un Gunner comme les autres : il se blesse, plus que ses rivaux

Et un qui fait 890. Une étude parue la semaine dernière en Angleterre faisait d'Arsenal le club de Premier League handicapé par le plus grand nombre de blessures de ses joueurs : 889 depuis 2002. Depuis mercredi et la mise sur la touche pour trois mois de Mesut Özil (rupture partielle des ligaments croisés du genou gauche), ces statistiques sont déjà à actualiser. Mais elles restent d'une pertinence cruelle pour les Gunners, une nouvelle fois rattrapés par une fragilité physique récurrente.

Son impact dans ce registre est indéniable mais non, Abou Diaby ne suffit pas à expliquer ce total affolant : "seulement" 40 blessures pour le milieu de terrain français, devancé par Theo Walcott (42) dans ce triste palmarès. C'est au moment de rejoindre l'infirmerie que l'expression collective des Gunners s'exprime le mieux. Mesut Özil n'est que le dernier d'une longue liste de blessés à tous les postes, du gardien David Ospina, touché à la cuisse fin juillet, au meneur de jeu allemand, qu'on ne verra plus en 2014 – et qui n'avait jamais manqué un match pour blessure avec le Real Madrid.

Jusqu'à il y a deux semaines, Arsène Wenger ne s'inquiétait pas outre mesure. "Arsenal peut faire face aux blessures", affirmait-il en conférence de presse alors que Walcott, Giroud, Debuchy, Monreal, Sanogo, Flamini et Gnabry étaient déjà sur le flanc.

Depuis, Flamini est revenu mais Ramsey, Arteta, et désormais Özil l'ont remplacé à l'infirmerie. Et Arsène Wenger a laissé entendre que les blessures avaient coûté deux points à Arsenal lors du derby face à Tottenham (1-1) fin septembre :

Pire encore, Wenger suggérait au printemps dernier que les blessures avaient coûté le titre aux Gunners. Difficile à accepter pour un club sevré de trophées pendant neuf ans. Le manager français a donc entrepris de s'attaquer au problème en deux temps :

Le nom de Forsythe revient régulièrement dans l'actualité des Gunners. D'abord pour expliquer qu'il allait tout changer. Aujourd'hui pour affirmer qu'il n'a rien apporté. Pour Arsène Wenger, les migraines provoquées par ces "injury crises" semblent effectivement de retour.