Premier League - 2e journée: Arsenal arrache le nul à Everton (2-2) grâce à Giroud

Arsenal revient de très loin. Mené de deux buts à la pause, les Gunners ont réagi en fin de match pour arracher un nul à Goodison Park face à Everton samedi, lors de la 2e journée de Premier League (2-2). Des buts dans les dix dernières minutes d'Aaron Ramsey et Olivier Giroud ont offert un résultat inespéré à la formation d'Arsène Wenger face à des Toffees qui n'ont pas su faire fructifier une excellente première période, concrétisée par des réalisations de Seamus Coleman et Steven Naismith. Arsenal prend provisoirement la troisième place au classement. Everton est 10e.

L'entrée d'Olivier Giroud à la pause, à la place d'un Alexis Sanchez transparent, a été décisive. L'avant-centre français, d'abord peu en réussite (46e, 67e, 69e), a égalisé dans les derniers instants de la rencontre en reprenant de la tête un centre de Nacho Monreal (2-2, 90e). La réaction des Gunners avait déjà été récompensée une première fois avec un but d'Aaron Ramsey, servi par Santi Cazorla, pour la réduction du score de la formation d'Arsène Wenger (2-1, 83e). L’origine d’un renversement de situation bien difficile à imaginer jusque-là.

Car avant cela, Everton avait affiché sa supériorité dans tous les compartiments du jeu durant la première heure du match. Et son efficacité, en ouvrant le score sur sa première occasion nette. Gareth Barry a pu prendre tout son temps pour ajuster un centre sur la tête de Seamus Coleman, dont la reprise au second poteau n'a laissé aucune chance à Wojciech Szczesny (1-0, 19e). Les Toffees ont fait le break juste avant la pause avec un but entaché d'une légère position de hors-jeu de Steven Naismith, après un raid irrésistible de Romelu Lukaku ponctué d'un service parfait (2-0, 45e).

Arsenal était alors moribond, dans la lignée de ses prestations de l'an passé chez ses concurrents à la Ligue des champions. Everton aurait pu avoir un avantage plus large à la pause si Kevin Mirallas s'était montré plus précis (22e, 35e). L'équipe d'Arsène Wenger a également été très longtemps stérile en attaque, manquant de tranchant face au but à l'image des tentatives trop timides d'Alex Oxlade-Chamberlain (15e, 25e, 31e). Elle a fini par réagir, et montrer ce caractère qu'elle n'avait pas dans ce type de rencontres la saison dernière. Pour le plus grand regret d'Everton.