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Premier League - Arsenal humilié à Crystal Palace (3-0)

Jérémy Satis

Mis à jour 10/04/2017 à 23:29 GMT+2

PREMIER LEAGUE - Arsenal est passé totalement à côté de son match à Crystal Palace et s'est incliné dans les grandes largeurs (3-0). Les Gunners ont été aussi transparents offensivement qu'apathiques devant leur but. Yohan Cabaye a inscrit le deuxième but de Palace. Les joueurs d'Arsène Wenger hypothèquent sérieusement leurs chances de Ligue des champions.

Mesut Ozil (Arsenal) dépité après la défaite des Gunners à Crystal Palace

Crédit: AFP

Plus les journées passent et plus la Ligue des champions s'éloigne pour Arsenal. Victorieux de West Ham mercredi après trois matches sans le moindre succès en championnat, les Gunners ont lourdement rechuté au Selhurst Park face à Crystal Palace (3-0) ce lundi. Cette huitième défaite de la saison en Premier League laisse les Gunners à sept points du quatrième, Manchester City... et promet une longue fin de saison au club du nord-est de Londres.
Dominés dans tous les compartiments du jeu, les Gunners ont littéralement sombré face à la détermination des Eagles, emmenés par le duo infernal Zaha-Townsend. L'Ivoirien s'est d'ailleurs offert deux passes décisives grâce à deux bons centres depuis son côté droit. D'abord sur l'ouverture du score de Townsend (17e), puis sur le but du break magnifique de Cabaye, d'une frappe brossé dans la lucarne opposée de Martinez (63e), titulaire dans le but d'Arsenal après les forfaits de Petr Cech et David Ospina.

Martinez, décisif puis fautif

L'habituel troisième gardien gunner, qui a disputé trois matches de Coupe de la ligue anglaise cette saison, a fait quelques arrêts déterminants, notamment devant Christian Benteke (42e) pour repousser aussi longtemps que possible le but du break. Mais l'Espagnol a concédé bêtement un penalty en fauchant Townsend dans la surface alors que la situation n'était pas critique. Penalty finalement transformé par Milivojevic, auteur du troisième et dernier but (68e).
Pourtant vainqueur d'Arsenal à une seule reprise sur les quinze derniers matches (seulement trois fois dans leur histoire), les Eagles ont vaincu le signe indien, à l'image de son entraîneur Sam Allardyce, qui en profite pour battre l'entraîneur contre lequel il a le plus perdu dans sa carrière. Une nouvelle fois, Mamadou Sakho a été étincelant et les Eagles se rapprochent à grand pas du maintien. Les voilà avec six points d'avance sur la zone rouge et un match de plus à jouer. De quoi prendre une bonne bouffée d'air frais.
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