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Avec Mourinho, Guardiola et Conte dans la partie, la guerre des coaches est lancée en Premier League

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/08/2016 à 15:12 GMT+2

PREMIER LEAGUE - Le championnat anglais a fait trembler le marché des transferts à coups de millions cet été mais le spectacle se jouera aussi sur le bord du terrain avec des entraîneurs stars qui n'ont pas l'habitude de mâcher leurs mots. Les piques entre les tacticiens fusent déjà.

Jose Mourinho pour sa première à Old Trafford

Crédit: AFP

Le coup d'envoi de la saison de Premier League n'est pas encore donné mais la guerre des coaches a déjà commencé. Les clubs anglais ont animé le marché des transferts cet été et les sommes records dépensées ont provoqué les commentaires des uns et les réponses acerbes des autres. L'Espagnol Pep Guardiola et l'Italien Antonio Conte ont rejoint une confrérie anglaise des entraîneurs qui ne manquait pas de fortes personnalités avec le Portugais José Mourinho, le Français Arsène Wenger, l'Argentin Mauricio Pochettino et l'Italien Claudio Ranieri. Outre-Manche, la lutte pour le titre de champion se joue aussi en conférence de presse.

Pochettino premier à frapper

"Dépenser autant d'argent montre que vous n'êtes pas satisfait de votre équipe et de vos joueurs et que vous voulez désespérément l'améliorer". L'analyse du coach de Tottenham concernant le recrutement de ses concurrents est sans appel. Habituellement assez discret, Mauricio Pochettino porte un regard sévère sur les sommes folles dépensées par Manchester United et Manchester City cet été. Avec ses déclarations, l'Argentin a été le premier à lancer la bataille des piques entre entraîneurs de Premier League. Troisième du classement la saison dernière, il s'est dit ravi de son groupe.
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Mauricio Pochettino (Tottenham) - Premier League 2015-2016

Crédit: AFP

Wenger se lance dans la bataille

"C'est totalement fou, a enchaîné Arsène Wenger. Surtout si l'on compare ces chiffres à la vie normale". Pour le moment, Arsenal et son manager français se sont peu montrés sur le marché des transferts mais ils ne comptent pas demeurer dans l'ombre de leurs concurrents. Comme chaque année, la bagarre avec le voisin Tottenham s'annonce acharnée. Wenger retrouve aussi son meilleur ennemi José Mourinho, revenu en fanfare sur le banc de Manchester United après avoir été évincé de celui de Chelsea. Les deux hommes qui avaient failli en venir aux mains en plein match il y a deux ans ne sont prêts de se rabibocher.
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Arsenal's French coach Arsène Wenger looks on during the football match Lens Vs Arsenal on July 22 2016, at the Felix Bollaert stadium in Lens

Crédit: AFP

Mourinho réplique

Le Mou ne s'est pas assagi et avait adressé un tacle à Wenger dès sa toute première conférence de presse. Il n'a pas tardé à répondre à la pique de l'Alsacien. "J'ai entendu les commentaires, a déclaré Mourinho. Parfois, certains battent des records dans le football, mais cela est possible uniquement dans des clubs comme Manchester United. Je ne crois pas que Klopp et Wenger aient déjà eu ce problème, parce que pour l'avoir, il faut être une équipe de premier plan".
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Jose Mourinho pour sa première à Old Trafford

Crédit: AFP

Klopp dans le coup également

Le nouveau coach des Reds Devils s'en est également pris à son homologue de Liverpool qui a critiqué l'arrivée de Pogba. "Le jour où on me dit que c’est ça le football, je quitte mon job, avait lancé Jürgen Klopp à ESPN. Vous voulez toujours le meilleur joueur, mais construire un groupe est bien plus essentiel. (…) Si vous amenez un joueur pour 120 millions d’euros et qu’il se blesse, tout part en fumée". Voilà qui ajoutera du piment à l'historique rivalité entre les supporters de Liverpool et ceux de Manchester United.
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Jürgen Klopp, Trainer des FC Liverpool

Crédit: AFP

Guardiola, très calme pour le moment

Novice en Premier League, Pep Guardiola ne s'est pas encore lancé dans cette bataille de déclarations. Malgré son palmarès long comme le bras, l'ancien coach du Bayern a préféré la joué modeste. "Je suis ici pour faire mes preuves, a d'emblée annoncé l'Espagnol. Mourinho et moi sommes concentrés sur nos objectifs respectifs. Ce ne sera pas une affaire entre lui et moi". Parions tout de même que le nouvel entraîneur de Manchester City ne tiendra pas longtemps en cas d'attaque verbale de celui avec qui il possède un sérieux passif en Liga.
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Pep Guardiola at Manchester City's pre-season game against Arsenal

Crédit: Eurosport

Ranieri et les extraterrestres

Du côté du champion en titre, le fantasque Claudio Ranieri ne s'en prend pas à ses confrères mais il ne manque pas d'inspiration en conférence de presse. Questionné sur les chances de Leicester de remporter à nouveau le titre, il a donné une réponse qui ne ravira pas les supporters des Foxes. "Notre cote est de 6000 contre 1, a regretté celui qui vient de prolonger son contrat jusqu'en 2020. Il est plus probable de voir E.T. se poser à Picadilly Circus".
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Claudio Ranieri

Crédit: Panoramic

Conte fin prêt

Comme Guardiola, Antonio Conte va découvrir les joutes anglaises cette saison mais cela ne lui fait pas peur du tout. L'ancien coach de la Juve a fait le show sur le banc de l'Italie durant l'Euro et est prêt à faire de même sur celui de Chelsea. "La pression pour moi n'est pas importante, a assuré celui qui a récemment remanié le régime alimentaire de ses joueurs. Je suis né avec la pression". Conte est prévenu. En Angleterre, la pression ne vient pas que des résultats, elle se situe aussi dans les discours des entraîneurs concurrents.
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Antonio Conte, Chelsea presentation, AFP

Crédit: AFP

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