Mourinho - Guardiola, c’est surtout une armoire à trophées qui déborde de titres

D'un côté, José Mourinho. Entraîneur depuis la saison 2000/2001, il a dirigé sept clubs dans quatre championnats différents : Benfica, Leiria, Porto au Portugal, l'Inter Milan en Italie, le Real Madrid en Espagne, Chelsea et maintenant Manchester United en Angleterre.

De l'autre, Pep Guardiola. Huitième saison en tant qu'entraîneur d'une équipe professionnelle. Après quatre ans au Barça et trois ans au Bayern Munich, le voici à la tête de Manchester City. Au travers de leur parcours respectif, les deux hommes ont réussi à compiler de nombreux titres.

Dix-huit trophées majeurs pour le Portugais, contre douze pour l'Espagnol. Sans parler de leurs succès dans les différentes Supercoupes nationales et d'Europe et de la Coupe du monde des clubs qui font gonfler ces chiffres. Mourinho atteint alors un total de vingt-trois titres contre vingt-et-un pour Guardiola.

Le plus impressionnant avec Mourinho est qu'il est parvenu à remporter des compétitions dans quatre championnats différents et dans tous les clubs où il est passé depuis 2002 : 2 Liga Sagres, 1 Coupe du Portugal, 1 Supercoupe du Portugal, 1 Coupe de l'UEFA et 1 Ligue des champions avec Porto, 3 Premier League, 1 FA Cup, 3 League Cup et 2 Community Shield avec Chelsea, 2 Serie A, 1 Coupe d'Italie, 1 Supercoupe d'Italie et 1 Ligue des champions avec l'Inter, et 1 Liga, 1 Coupe du roi et 1 Supercoupe d'Espagne avec le Real Madrid. Simplement exceptionnel.

Le principal mérite de Guardiola est ailleurs. Le Catalan est à l'origine de la période dorée du FC Barcelone avec qui il a remporté 14 trophées de 2008 à 2012. L'année 2009 restera à jamais sa plus grande réussite. Il a tout gagné et obtenu un exceptionnel sextuplé : champion d'Espagne et vainqueur de la Coupe du Roi, de la Ligue des champions, de la Supercoupe d'Espagne, de la Supercoupe d'Europe et du championnat du monde des clubs. Prodigieux.

Alors, cette saison en Premier League sera l’occasion pour les deux hommes d’agrandir un peu l’armoire à trophées. Tout en empêchant l’autre de le faire. Une double motivation.