Tottenham assure sa 2e place après sa victoire sur Manchester United (2-1)

C'est sous le déluge que s'est clôt la formidable histoire de White Hart Lane. Après plus d'un siècle d'existence; le stade de Tottenham a vécu ses dernières émotions ce dimanche. Les adieux étaient beaux. Pour adoucir les souvenirs, les Spurs se sont imposés face à Manchester United (2-1). Une victoire qui permet aux Londoniens de sceller leur deuxième place soit leur meilleur classement depuis 1963. Les Red Devils, eux, ne termineront pas dans le top 4 mais peuvent toujours rêver de Ligue des champions en cas de victoire face à l'Ajax Amsterdam en finale de la Ligue Europa.

Bien décidés à briller lors de cette ultime sortie dans leur antre historique, les Spurs ont tout de suite pris les choses en mains. Ils ont monopolisé le ballon dans le camp adverse et il ne leur a fallu que quelques minutes pour ouvrir le score par l'intermédiaire de Wanyama à la suite d'un corner joué à deux (1-0, 6e). Le Kenyan a signé son troisième de but de la saison en championnat (tous à domicile) mais aussi le 23e des Spurs en première période cette saison, aucune équipe n'a fait mieux.

Face à des Mancuniens diminués par de nombreuses absences et visiblement en sérieux manques de repères collectifs, les hommes de Mauricio Pochettino ont facilement pu poursuivre sur leur lancée. Ils ont pourtant buté sur le toujours excellent De Gea qui a repoussé le tir de Son (20e), bénéficié du manque de précision de Kane (22e), fait preuve de vigilance sur un centre-tir d'Eriksen (25e).

Au retour des vestiaires, c'est Kane qui a donné plus de marge aux Spurs (48e) d'une petite aile de pigeon sur une coup franc venu de la gauche. Un but qui a réveillé les Red Devils et, en particulier, Anthony Martial. Le Français a lancé un premier avertissement d'une frappe enroulée du droit (63e). Quelques minutes plus tard, l'ancien Monégasque a débordé sur la gauche pour servir sur un plateau Rooney (2-1, 71e). Une réduction du score qui a fragilisé Tottenham. Mais les Spurs ont tenu bon. Histoire de soigner leurs adieux à leur stade de toujours.