Arsenal remporte le North London Derby face à Tottenham (2-0)

Les supporters des Gunners peuvent souffler. Si elle n’efface pas un début de saison compliqué, la victoire d’Arsenal ce samedi aux dépens de son ennemi de toujours, Tottenham, dans un North London Derby animé (2-0) permet aux supporters de l’équipe d’Arsène Wenger de retrouver le sourire.

Surtout, mathématiquement, les coéquipiers d’Alexandre Lacazette reviennent à un point de leur adversaire du jour qui reste troisième mais sous la menace de Chelsea ce samedi. Inspiré et efficace, Arsenal peut espérer des jours meilleurs.

Alors que Tottenham faisait office de favori avant le début des hostilités, ce sont bien les Gunners qui ont pris le contrôle des opérations. Alignée en 3-4-3 avec un trio offensif composé d’Alexandre Lacazette, Mesut Özil et Alexis Sanchez, la troupe d’Arsène Wenger a été tranchante et précise techniquement en première période pour faire la différence.

C’est d’abord Mustafi, à la réception d’un coup franc d’Özil, qui a ouvert le score d’une jolie tête, bien aidé par le poteau et sa position de hors-jeu au départ de l’action (1-0, 36e).

Puis, quasiment dans la foulée, c’est Sanchez, sur un service parfait de Lacazette, qui a fusillé Lloris de près pour offrir le but du break aux Gunners (2-0, 41e). Une bouffée d’oxygène méritée pour des Gunners réalistes et bien plus en place tactiquement que des Spurs décevants.

Car si Eriksen, dans la foulée de ses matches internationaux fous, a bien touché le poteau (33e), les hommes de Mauricio Pochettino ont semblé en panne d’idée pour aller inquiéter un Petr Cech vigilant sur les rares escarmouches adverses (34e, 80e). En feu ces dernières semaines, Harry Kane s’est noyé face à la défense intraitable de Koscielny et Mustafi et n’a jamais réussi à forcer la décision (34e, 44e).

C’est Sanchez, replacé en pointe après la sortie d’un Lacazette altruiste, qui s’est même procuré la plus belle occasion d’une deuxième période décevante en échouant face à Lloris après un contre éclair (90e+2). Peu importe, pour Arsenal, l’essentiel est ailleurs. Avec des séquences techniques intéressantes et des individualités retrouvées à l’image d’Özil, les Gunners peuvent entrevoir une suite de championnat plus enthousiasmante que leur première partie de saison. A condition de ne pas craquer en janvier-février… Comme toujours.