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Quels Bleus en Lituanie ?

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ParEurosport

Publié 27/03/2009 à 02:00 GMT+1

Alors que les forfaits s'abattent sur les Bleus, quelle équipe de France sera alignée en Lituanie, samedi ? Tout indique que Raymond Domenech devrait rester fidèle à un système en 4-2-3-1 avec Yoann Gourcuff en meneur de jeu. Mexès pourrait en revanche céder sa place à Squillaci aux côtés de Gallas.

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Crédit: Eurosport

Qui jouera samedi soir sur la pelouse de Kaunas ? "Cela se fera en fonction des joueurs performants qui seront disponibles sur le moment. Certains sont mieux dans un système, dans une association. Après il y a l'adversaire, comment le mettre en difficulté si c'est avec ce système là ou un autre", a déjà répondu cette semaine Raymond Domenech. Et les forfaits se sont abattus sur le patron des Bleus. Après, Abidal, Boumsong, Escudé et Vieira, Nicolas Anelka et Jimmy Briand sont venus grossir les rangs des absents alors qu'André-Pierre Gignac reste incertain. Anelka et Abidal aux abonnés absents, une chose est sûre : il ne pourra pas reconduire le onze aligné au Vélodrome face à l'Argentine (0-2). Mais, alors que ses choix se réduisent comme peau de chagrin, Domenech peut-il tout changer ?
Il y a deux ans, déjà lors d'un Lituanie-France, le sélectionneur avait lancé un 4-3-2-1 inédit pour la première sélection de Lassana Diarra. "Ça ne veut pas dire que ce sera la même chose. Cela a marché mais cela aurait pu basculer dans l'autre sens", a-t-il déjà prévenu. Mais ses récentes déclarations, ainsi que les derniers entraînements, laissent penser qu'il n'y a pas de révolution en vue. "Je suis pour la stabilité et la continuité", a-t-il ainsi affirmé. A l'aube d'une double confrontation cruciale, on l'imagine mal jouer les apprentis sorcier malgré l'avalanche des blessés qu'il doit gérer. Les derniers en date ne concernent d'ailleurs, pour la plupart, que des joueurs de l'ombre (Briand, Gignac).
Un axe Squillaci-Gallas ?
Au sujet des gardiens, Domenech a ainsi clairement laissé entendre qu'il maintiendrait sa confiance à Steve Mandanda alors que ses dernières prestations en Bleu n'étaient pas tout à fait convaincantes. "J'ai toujours l'habitude de dire qu'il y a une hiérarchie. Je la conserve tant qu'il n'y a pas matière à la transformer, a-t-il expliqué. On est partis avec deux gardiens de but qui sont à peu près au même niveau en championnat, qui jouent des matches intéressants. Je suis pour la stabilité et la continuité. Changer de gardien à chaque match n'a jamais amené à la performance ni de l'un, ni de l'autre. Au contraire, cela perturbe les deux". Toujours en construction, la défense pourrait toutefois subir un changement de taille : dans l'axe, Sébastien Squillaci pourrait prendre la place de Philippe Mexès aux côtés de Gallas. "Je ne vais pas le cacher. Ça semblait être la ligne défensive", a lui-même avoué le Romain.
Une autre certitude se dégage des séances d'entraînement à Clairefontaine : Yoann Gourcuff devrait une nouvelle fois occuper une position de meneur de jeu en soutien d'une seule pointe, comme il le fait depuis sa première titularisation contre la Serbie (2-1). Mercredi, le Bordelais, en chasuble orange, a en effet joué à ce poste pour l'équipe attaquante, invariablement. Derrière lui, deux milieux récupérateurs devraient être alignés, Jérémy Toulalan et Lassana Diarra tenant la corde. A moins que l'un des deux ne soit sacrifié au profit d'un joueur à vocation plus offensive comme Diaby ou Nasri. Ce dernier n'y serait pas opposé. Au contraire. "J'ai déjà joué comme ça à Arsenal pour essayer de décanter une situation et apporter plus de poids offensif. C'est un poste que j'aime bien car je ne rechigne pas à effectuer des efforts défensifs" , se réjouirait-il presque.
"Avec Titi, on a toutes les options"
En attaque, alors que certains aimeraient voir Franck Ribéry évoluer à gauche, la place semble toujours être la propriété de Thierry Henry au sein d'un trident constitué de Benzema en pointe et Ribéry à droite. "J'ai plein de tentations, j'ai beaucoup d'options, c'est un élément de réflexion. J'ai une idée de base, s'amuse à brouiller les pistes Domenech. S'il n'y pas de souci, c'est un système avec un attaquant et trois (milieux) offensifs derrière, ou alors deux attaquants. Avec Titi, on a toutes tous les options, sauf l'utiliser comme ailier droit, où même lui ne le sent pas bien" . Nasri, lui, est plus affirmatif : "il est en pleine bourre dans cette position avec Barcelone et je ne vois pas pourquoi on se priverait de lui sur flanc gauche". Euphorique en Liga, où il a inscrit 15 buts cette saison, Henry reste en tout cas le seul incontournable. Quelle que soit sa position.
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