Le Chili, double tenant de la Copa, au bord de la crise de nerfs

ParAFP

Publié 05/10/2017 à 08:32 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - Le Chili, actuellement sixième des qualifications, joue sa peau face à l'Equateur jeudi. Avec des forfaits majeurs et des choix incompris du sélectionneur, Juan Antonio Pizzi, les risques d'une implosion sont grands.

Arturo Vidal, le capitaine du Chili

Crédit: Getty Images

Deux Copas America, une génération dorée, des stars dans les championnats européens: pourtant, le Chili, très mal embarqué pour le Mondial 2018, est au bord de la crise de nerfs avant de recevoir l'Equateur jeudi. La Roja, qui brille depuis 10 ans et a remporté en 2015 et 2016 la compétition-reine du football sud-américain, occupe actuellement la 6e place de la zone.
Une position synonyme de non qualification pour la Coupe du monde en Russie, au terme d'une phase préliminaire résolument médiocre, avec des joueurs-phares, comme Arturo Vidal (Bayern Munich) et Alexis Sanchez (Arsenal), peu performants en sélection. Lors de ses deux dernières rencontres, le Chili (23 points) s'est incliné contre la Bolivie (0-1), sur un penalty, et à domicile contre le Paraguay (0-3). Au Chili, les critiques pleuvent et certains évoquent la fin de la "génération dorée".
Une victoire ou un nul jeudi à 20h30 locales (23h30 GMT), laisserait en théorie encore une maigre chance au Chili ou à l'Equateur (8e avec 20 points) de se maintenir dans la course. Mais une défaite scellerait définitivement le sort du vaincu. "Le Chili est vivant et en conditions de se qualifier. Ca dépend de nous seuls, et nous allons tout faire pour qu'il en soit ainsi", a déclaré en conférence de presse l'attaquant de la Roja Mauricio Pinilla (Universidad de Chile).
Un autre Mondial
"Nous allons faire en sorte que les superbes carrières de ces camarades puissent se terminer avec un autre Mondial. Nous n'envisageons pas de ne pas aller à la Coupe du monde", a-t-il ajouté.
Pourtant, le milieu du terrain du double tenant de la Copa apparaît bien dégarni: à la grande surprise de ses coéquipiers et des fans, Marcelo Diaz (Pumas/Mexique) n'a pas été appelé par le sélectionneur hispano-argentin Juan Antonio Pizzi, tandis que Charles Aranguiz (Bayer Leverkusen/Allemagne) est arrivé blessé et ne pourra pas être aligné contre l'Equateur.
Résultat: le "roi" Arturo Vidal ne pourra pas compter sur ses fidèles lieutenants. Francisco Silva (Cruz Azul/Mexique) et Pedro Pablo Hernandez (Celta/Espagne) sont pressentis pour renforcer ce secteur du jeu. En attaque, Alexis Sanchez semble avoir vaincu une gêne physique et a rejoint le groupe mardi.
Côté équatorien, les mauvais résultats ont coûté sa place à l'ancien sélectionneur, l'Argentin naturalisé bolivien, Gustavo Quinteros. Il a été remplacé par l'Argentin Jorge Célico qui a décidé de procéder à un profond remaniement de l'équipe. Avec seulement huit joueurs qui évoluent à l'étranger, l'Equateur semble avoir renoncé à se rendre en Russie et a déjà le regard tourné vers le Qatar-2022. "Des 20 joueurs, près de 18 sont nouveaux. C'est ce que les gens voulaient, espérons que ça va fonctionner. Nous sommes une famille", a lâché Antonio Valencia (Manchester United), la figure de proue de l'équipe.
Gabriel Jesus face à Antonio Valencia
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