Après France - Bulgarie (4-1) : Bacary Sagna : "On me reprochait de ne pas être décisif, non ?"

ParMartin Mosnier

Publié 08/10/2016 à 00:20 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - Bacary Sagna faisait grise mine et traînait la patte après France-Bulgarie. L'arrière des Bleus est revenu sur son match particulier entre penalty provoqué, passe décisive et blessure, a priori, sérieuse. Didier Deschamps a décidé d'appeler Sébastien Corchia pour le suppléer.

Bacary Sagna

Crédit: Panoramic

Comment va votre cuisse ?

Bacary Sagna. : (Il soupire) Avant le penalty, j'accélère et je pense que je me suis déchiré un peu sur la balle en profondeur. Je passerai des examens samedi pour savoir ce que j'ai derrière la cuisse. Ca m'est arrivé en début de saison et j'ai pu terminer le match. Je ne pensais pas que c'était si grave. Avant mon centre décisif, je sens encore que ça tire encore un petit plus. Je sais que c'est fini.

Qu'est-ce qui se passe sur l'action du penalty ? Vous sembliez avoir pris le dessus avant de commettre la faute.

Qualif. Coupe du monde - UEFA

Sagna touché, c'est Corchia qui le remplace au pied levé

08/10/2016 à 00:12

B.S. : Sur la balle en profondeur et sur l'action du penalty, je sens mon muscle se déchirer. Mon adversaire fait un crochet puis un deuxième. J'arrive à prendre l'avantage mais je ne parviens pas à pousser. Tout de suite, je pense au penalty mais aussi à ma cuisse. J'ai su tout de suite que j'avais un problème.

Mais c'est tout de même vous qui remettez les Bleus dans le bon sens avec ce centre décisif.

B.S. : Honnêtement… C'est positif collectivement ce soir même si je suis déçu pour moi.

Vous en êtes à trois passes décisives en Bleu en 2016. Un joli total pour un arrière latéral.

B.S. : On me reprochait de ne pas être décisif, non ? Mais je suis un perfectionniste. Même si je fais la passe décisive derrière, je provoque un penalty. Je voulais faire un match parfait.

Malgré tout, comment avez-vous vécu ces retrouvailles avec les Bleus après avoir raté la rentrée internationale ?

B.S. : C'est un plaisir de rentrer en France, de voir les gens qu'on aime, sentir la ferveur. Et puis, on a un groupe sain. Rien n'a changé depuis l'Euro.