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L'antisèche de France - Bulgarie (4-1) : Le carton qui tombe bien

Maxime Dupuis

Mis à jour 08/10/2016 à 01:01 GMT+2

QUALIFS COUPE DU MONDE 2018 - Vendredi, l’équipe de France a écrasé la Bulgarie (4-1) au Stade de France. Même si les visiteurs ont ouvert la marque, ils n’ont pas pesé lourd face à des Bleus au réalisme retrouvé, en témoigne la prestation de la paire Griezmann - Gameiro. Avant de rendre visite aux Néerlandais lundi, le timing est idéal.

Antoine Griezmann France Bulgarie

Crédit: Panoramic

Le jeu : Sans jamais forcer

L'équipe de France connaitra des soirées plus ardues que celle qu'elle a vécue vendredi. Face aux Bulgares, les Bleus ont globalement déroulé, même après l'accroc initial, matérialisé par l'ouverture du score d'Aleksandrov. La principale qualité des Tricolores fut de ne pas céder à un quelconque début de panique. Il n'y avait pas lieu, tant la Bulgarie a fait honneur à son actuel classement FIFA (74e). Le 4-2-3-1 aux faux airs de 4-4-2 de DD a parfaitement fonctionné avec la doublette Griezmann - Gameiro en tête de pont. Les Bleus ont récité leur leçon avec application et mis les Bulgares au pas. Seul hic : l'entrejeu où Pogba et Matuidi ont évolué un ton en-dessous du reste de l'équipe, notamment en première période.
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Gameiro-Griezmann (France-Bulgarie)

Crédit: AFP

Les joueurs : Le Gameiro show

Personne n'était plus surveillé que Kevin Gameiro, vendredi. A croire que cela lui plait. Cinq ans après sa dernière titularisation en équipe de France, le joueur de l'Atlético Madrid a signé son premier doublé sous le maillot bleu et prouvé qu'il avait les épaules, en plus de s'entendre à merveille avec le meilleur joueur français actuel, Antoine Griezmann. Brillants offensivement, les deux n'ont pas non plus ménagé leur peine défensivement parlant. Raphaël Varane n'a pas eu grand-chose à faire dans son camp mais on l'a beaucoup vu dans celui des Bulgares. Il n'a jamais hésité à apporter le surnombre. Avec justesse. Moussa Sissoko a également une nouvelle fois prouvé que l'air du Stade de France lui réussissait. On en dira pas autant de Paul Pogba, encore décevant.

Le facteur X : Sagna, l'urgence du rattrapage

Ce 7 octobre 2016 restera peut-être comme la soirée la plus étrange vécue par Bacary Sagna sous le maillot bleu. En vingt-sept minutes, le latéral droit est passé par tous les états. Il a commencé par se blesser à la cuisse (sans doute une déchirure), provoquer un penalty plus qu'évitable avant de remettre les pendules à l'heure alors qu’il allait céder sa place. Comment ? D'un centre parfait. Le Mancunien n'est pas resté bien longtemps sur le pré mais sa trace a subsisté à sa sortie.
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Bacary Sagna

Crédit: Panoramic

La stat : 820

Comme le nombre de passes tentées par les Bleus face aux Bulgares. Un record depuis 2006/2007 pour les Tricolores. Cela résume assez bien ce que l'on a vu sur le terrain. Une équipe a tenu le ballon. L'autre a couru derrière.

Le tweet qui remue le couteau dans la plaie

La décla : Antoine Griezmann (équipe de France)

Je cherchais la passe décisive pour Kevin. Mais il ne faut pas trop qu'il s'habitue... (rires)


La question : La Bulgarie, trop faible pour donner du crédit au succès des Bleus ?

Deux rencontres, quatre points : l'entame est globalement satisfaisante, même si - on ne va pas se mentir - les Bleus devraient posséder deux unités de plus à leur compteur. Un but en Biélorussie aurait permis aux Bleus de filer aux Pays-Bas avec un petit matelas de sécurité qu'elle ne possède finalement pas. Du moins sur le papier. Parce que dans les faits, les Tricolores ont de la marge. Ça s'est senti face à la Bulgarie et ce n'est pas la faiblesse intrinsèque de cette dernière qui doit le masquer.
Pour la première fois depuis la finale de l'Euro et le traumatisme d'une soirée qui avait viré au cauchemar, les hommes de Didier Deschamps revenaient au Stade de France. La frappe d'Eder ne les pas hantés très longtemps. Pas plus que le penalty d'Aleksandrov. Menés, les Bleus n'ont pas tremblé une seule seconde et ont remis la Bulgarie à sa place en moins de temps que leur début de match ne le laissait présager. Vite fait, très bien fait. Le sens du timing des Bleus est d'autant plus appréciable que, lundi, les hommes de Didier Deschamps vont se coltiner les Pays-Bas à Amsterdam. Alors, oui, les Néerlandais ont réussi l'immense exploit de manquer l'Euro le plus accueillant de l'histoire. Mais les Oranje restent les Oranje. Ils seront moins fades que les Bulgares. Ça tombe bien : les Bleus ont des arguments.
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Les joueurs de l'équipe de France après le troisième but contre la Bulgarie

Crédit: AFP

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