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La formation du PSG a gagné en reconnaissance et ça se voit en Bleu

Glenn Ceillier

Publié 07/10/2016 à 00:10 GMT+2

Avec Presnel Kimpembe, le PSG peut se targuer d'avoir formé trois joueurs présents actuellement en équipe de France. Pour un centre de formation souvent décrié par le passé, cette présence est le symbole d'un renouveau.

Alphonse Areola et Presnel Kimpembe en équipe de France - 2016

Crédit: Panoramic

Ce n'est pas une révolution. Mais une évolution qui ne passe si inaperçue que ça dans le petit monde du football. Avec la convocation de Presnel Kimpembe suite au forfait d'Eliaquim Mangala, l'équipe de France compte pas moins de trois joueurs formés au PSG dans ses rangs pour ce rassemblement international. Le jeune défenseur, qui devra continuer sa progression pour se faire vraiment sa place en Bleu, a rejoint Kingsley Coman et Alphonse Areola chez les A. Et ce n'est pas si anodin.
"A Paris, la formation n'a jamais été dans l'ADN du club", comme nous le rappelait Himed Hamma, entraîneur des U19 de Sannois-Saint-Gratien il y a encore quelques mois. C'est une réalité. Le PSG n'a jamais vraiment compté sur sa formation. Et cela fait des années que cela dure. Ce sera encore le cas dans les prochaines années. Le PSG possède d'autres moyens pour atteindre ses rêves. Mais le centre de formation parisien a pris de l'épaisseur dans le paysage français.
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Kingsley Coman avec l'équipe de France - 2016

Crédit: Panoramic

Ne pas reproduire l’échec Coman

Critiqué par le passé pour laisser filer les nombreuses pépites du vivier francilien, Paris peut aujourd'hui se targuer d'avoir amené de nombreux jeunes joueurs au plus haut niveau. L'équipe de France en est le symbole. Car derrière Coman et Areola, Adrien Rabiot pousse aussi à la porte. Le milieu de terrain se contente pour le moment des Espoirs, où Moussa Dembele (Celtic), Mike Maignan (Lille) et bien sûr Jean-Kévin Augustin (PSG) ont aussi fait leurs gammes au Camp des Loges. Mais il pourrait vite avec sa chance avec Deschamps.
Pas mal pour un centre de formation qui n'avait placé "que" Mamadou Sakho et Clément Chantôme ces dernières années en A. Bien sûr, Paris récolte les fruits des investissements consentis avant l'arrivée des propriétaires qataris. Mais avec les sommes monstrueuses que QSI a choisi d'investir dans la formation pour posséder des infrastructures haut de gamme et améliorer le "scouting", le PSG va sortir d'autres joueurs de son sein. Les résultats de la dernière saison poussent à le penser (Le PSG a été champion de France 2016 en U17 et U19 et finaliste de la Youth League 2016). Et il n'a de toute manière pas vraiment le choix avec le fair-play financier.
Le plus dur maintenant sera d'accompagner ces jeunes pousses au haut niveau ou à percer vraiment en équipe première. Mais aussi de les conserver. Histoire de ne pas reproduire l'échec Kingsley Coman, parti exploser sous d'autres cieux. Mais c'est aussi le lot de tout centre de formation. En attendant, la formation parisienne a gagné en reconnaissance. Kimpembe, Coman, Areola ou encore Rabiot en sont les symboles.
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