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Le baromètre des Bleus (en emojis) : Pogboom, l’assurance Varane et l’énigme Fekir

Cyril Morin

Mis à jour 07/11/2016 à 14:09 GMT+1

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - Pour ce dernier week-end avant le rassemblement des Bleus prévu ce lundi, les Tricolores ont encore animé l'Europe. Et si Paul Pogba, Ousmane Dembélé ou Raphaël Varane ont montré de belles choses, d'autres ont eu plus de mal à l'image de Laurent Koscielny et de Steve Mandanda.

Paul Pogba

Crédit: Panoramic

Il est le joueur le plus regardé dans le royaume d'Angleterre depuis son arrivée hollywoodienne à Manchester United. Et les observateurs ont bien fait de ne pas le lâcher des yeux car ce dimanche Paul Pogba avait enfilé son costume de Pogboom. Auteur d'un coup de canon en pleine lucarne pour permettre à MU de prendre les devants face à Swansea (3-1), le Français a parfaitement rempli son rôle de "key player".
Un rôle qu'Ousmane Dembélé est déjà en passe d'obtenir à Dortmund. Remplaçant lors du carton de Dortmund à Hambourg (2-5), le jeune ailier a profité de ce match pour marquer son deuxième but en Bundesliga. De quoi donner raison à Didier Deschamps qui l'a choisi au détriment d'Anthony Martial.
Et le sélectionneur des Bleus pourra se satisfaire de voir certains de ses protégés boostés par leur convocation. Appelé chez les A, Adrien Rabiot a fait les choses en grand face à Rennes (4-0). Mal à l’aise en sentinelle en première période, le néo-Bleu est redevenu le joueur élégant et efficace balle au pied lors de son passage en relayeur. Le Prince Rabiot est en train de devenir un roi.

Une charnière aux prestations paradoxales

Derrière, les deux tauliers de la défense centrale des Bleus n’ont pas connu le même dimanche. De son côté, Raphaël Varane a été impérial avec le Real lors du succès contre Leganes (3-0). Irréprochable dans les airs et très serein, le Français s’est même permis un geste de classe face à un attaquant adverse.
Impérial, c’est généralement le qualificatif donné aux prestations de Laurent Koscielny ces derniers mois. Mais, face à Tottenham (1-1), Kos le Boss a connu un après-midi compliqué. Moins tranchant dans ses interventions et plus en retard que d’habitude, le Gunner a concédé le penalty de l’égalisation malgré une faute peu évidente. A oublier contre la Suède vendredi. Même constat pour Lucas Digne, en souffrance face à Séville, et qui ne doit son salut qu’à la prestation offensive de ses coéquipiers.
Pour Steve Mandanda, cela commence à faire beaucoup également. Défait par Burnley (3-2), le gardien de Crystal Palace est encore allé chercher trois fois le ballon au fond de ses filets, pour la onzième fois en quatre rencontres. Le tout à cause d’une faute de main puis d’un cafouillage sur les premiers buts adverses.

Les autres gâchettes offensives sont restées muettes

Révélation du dernier rassemblement des Bleus, Kevin Gameiro n’a pas connu la même réussite samedi à Anoeta (2-0) face à la Real Sociedad. Actif et plutôt intelligent dans ses déplacements, l’ancien Parisien n’a pas eu de chance au moment de conclure en voyant son piqué du droit heurter le poteau adverse.
Et que dire du cas Nabil Fekir ? Alors que son pote Alexandre Lacazette, non-retenu par Didier Deschamps, s’est signalé par un nouveau penalty transformé, le gaucher lyonnais a encore livré une prestation quelconque, dans la lignée de ses dernières sorties. Le magicien lyonnais ne jette plus autant de sorts aux défenses adverses et cela commence à se voir.
Le week-end des Bleus du 7 novembre
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