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Qualif. Mondial 2018: L'Espagne cavale et met un pied en Russie, l'Italie sauve la mise

ParAFP

Mis à jour 05/09/2017 à 23:03 GMT+2

QUALIFICATIONS MONDIAL 2018 - Grâce à son carton face au Liechtenstein ce mardi (0-8), l'Espagne a quasiment validé son ticket pour le Mondial. Dans le même temps, l'Italie s'est imposée face à Israël (1-0).

Spain's Alvaro Morata (L) is congratulated by teammates

Crédit: Getty Images

L'Espagne a facilement enjambé le Liechtenstein, terrassé 8-0 mardi à Vaduz en éliminatoires pour le Mondial-2018, ce qui permet à la "Roja" de consolider sa première place du groupe G et d'avoir déjà un pied à la Coupe du monde en Russie. Comme à l'aller (8-0), les Espagnols ont marqué huit fois: tête du capitaine Sergio Ramos (3e), doublé d'Alvaro Morata (15e, 53e), frappe d'Isco dans la cage vide (16e), coup franc limpide de David Silva (39e), autre doublé signé Iago Aspas (51e, 62e) et but contre son camp du défenseur Max Göppel (89e). Forte de 22 points à deux journées de la fin, l'Espagne est seule en tête de sa poule avec trois longueurs d'avance sur l'Italie (19 pts), qu'elle a dominée samedi soir à Madrid (3-0).
Surtout, l'équipe de Julen Lopetegui a soigné mardi sa différence de buts générale (+29) et devance largement l'Italie (+12) dans ce domaine. Cela signifie qu'un succès lors d'un de ses deux derniers matches, contre l'Albanie ou Israël en octobre, qualifiera virtuellement la "Roja", tant il apparaît improbable que les "Azzurri" comblent leur retard au nombre de buts inscrits... L'opposition proposée mardi soir par le Liechtenstein n'était certes pas la plus relevée d'Europe, mais les Espagnols ont eu le mérite de ne pas se relâcher après leur triomphe italien. Lopetegui avait d'ailleurs mis en garde ses joueurs contre tout laisser-aller, citant en exemple la France, neutralisée contre toute attente par le modeste Luxembourg (0-0) dimanche.

Monologue espagnol

Au bout d'un quart d'heure de jeu, l'Espagne menait 3-0 avec une belle activité de ses petits gabarits offensifs: Isco, Andres Iniesta, Pedro, David Silva, Thiago Alcantara... Et l'avant-centre Alvaro Morata, titulaire en l'absence de David Villa (forfait), s'est régalé dans le jeu aérien, marquant d'une tête croisée (15e) et offrant un but tout fait à Aspas en expédiant une autre tête sur la transversale (51e). Quant à Isco, héros du succès contre l'Italie avec un somptueux doublé, il a inscrit son troisième but en trois jours en profitant d'une bourde du gardien pour marquer dans le but vide (16e).
Dans ce monologue espagnol, Lopetegui en a profité pour tester certaines options offensives, utiles face aux défenses très resserrées comme celle du Liechtenstein. Son onze de départ se présentait en 3-4-3 sans latéraux mais avec une foule de milieux de terrain très techniques, capables de combiner dans les petits espaces au coeur de la défense adverse. Cela a permis à l'Espagne de confisquer le ballon (plus de 70% de possession!) et de multiplier les redoublements de passe.
Et en seconde période, le sélectionneur a fait sortir Isco, Silva et Ramos pour donner un peu de temps de jeu à Aspas, Gerard Deulofeu et Nacho. Bref, l'Espagne, championne du monde 2010 avant d'être humiliée au Mondial-2014, est tout proche de renaître lors de la Coupe du monde en Russie l'été prochain. Avec une ossature de vieux briscards et beaucoup de sang neuf.
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España celebra un gol ante Liechtenstein

Crédit: Getty Images

L'talie a souffert

L'Italie a péniblement battu Israël (1-0) mardi à Reggio Emilia et s'est rapprochée des barrages de qualification pour le Mondial-2018, même si les plaies ouvertes lors de la cuisante défaite de samedi contre l'Espagne (3-0) sont loin d'être refermées. L'avant-match avait été marqué par un échange de points de vue entre le sélectionneur italien Giampiero Ventura et le président de la fédération Carlo Tavecchio. Ce dernier avait parlé d'"apocalypse" en cas de non-qualification pour la Coupe du Monde. "C'est un mot trop fort", avait répliqué Ventura, évoquant plus modestement "un drame". C'est dire, tout de même, si le moral était bas du côté de la Nazionale, avant de donner le coup d'envoi à Reggio Emilia, toujours dans le 4-2-4 très contesté de Ventura.
Le match contre l'Espagne avait quasiment écrit le destin des Azzurri: les barrages, au mieux. La victoire de mardi, couplée au match nul entre l'Albanie et la Macédoine, a confirmé la tendance. Avec six points d'avance sur l'Albanie, Buffon et ses équipiers n'ont besoin que d'un point en octobre contre la Macédoine et en Albanie, pour être assurés de la deuxième place du groupe G. Il restera ensuite à attendre le nom de l'adversaire qui fera forcément frissonner les Azzurri lors du duel en deux manches du mois de novembre.

Verratti suspendu

Car l'Italie, privée de Bonucci suspendu et de Chiellini blessé, n'a pas vraiment rassuré mardi après la gifle reçue face aux Espagnols. La première période a ainsi été très faible, avec des Italiens lents et peu mobiles. Toujours aussi peu à l'aise dans ce 4-2-4 qui le laisse très loin de ses attaquants, Verratti a été à peine meilleur qu'à Madrid samedi. Averti, il sera suspendu face à la Macédoine et est sorti sous quelques sifflets.
A la pause, les Italiens étaient toujours tenus en échec et, malgré une évidente domination, avaient tout de même tremblé sur quelques offensives israéliennes, un sauvetage de Conti ou un arrêt approximatif de Buffon. Mais à la reprise, les Italiens étaient enfin un peu plus saignants, avec une première occasion pour Immobile (48e). Cinq minutes plus tard, l'avant-centre de la Lazio Rome trouvait l'ouverture pour de bon et catapultait de la tête un excellent centre de Candreva au fond des filets de Harush (1-0, 53e).
La suite a été hésitante et a confirmé que l'Italie ne traversait pas la plus glorieuse de ses périodes. Après le naufrage de Madrid, l'Italie attendait des réponses, sur la viabilité de son système tactique ou sur le niveau de certains cadres critiqués après le match face à l'Espagne (Verratti, Insigne et même Buffon). Elle n'en a pas trouvé beaucoup mais elle avance, même si c'est désormais plus vers les barrages que vers un trajet direct en Russie. L'objectif a changé, mais il s'est rapproché.
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Ciro Immobile

Crédit: Getty Images

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