Sans surprise, l'Italie se sépare de Giampiero Ventura

Cela ne surprendra pas grand monde. Giampiero Ventura a pris la porte. L'avenir du sélectionneur de l'Italie pouvait difficilement en être autrement. Il avait beau dire que son "bilan était un des meilleurs des 40 dernières années" argumentant qu'il n'avait "perdu que deux matches en deux ans", l'échec historique de l'Italie lors des barrages d'accession du Mondial 2018 avait scellé son destin. La réunion organisée ce mercredi au siège de la fédération italienne l'a confirmé. "A partir d'aujourd'hui, Giampiero Ventura n'est plus le sélectionneur de l'Italie", a indiqué la Fédération italienne (FIGC).

Lundi soir à Milan, l'Italie n'a pu faire mieux que 0-0 face à la Suède et a donc raté sa mission Mondial après sa défaite 1-0 au match aller. Un échec retentissant. C'est la première fois depuis 1958 que la Squadra Azzurra ne participera pas à la Coupe du monde. Depuis, tout un pays est sous le choc. Lundi malgré cette terrible claque, Giampiero Ventura n'avait cependant pas donné sa démission. "Ca ne dépend pas de moi, je ne suis pas dans l'état d'esprit d'affronter cette question. On va se voir, je dirai ce que j'ai à dire, et j'écouterai. Tout ce qui en sortira sera accepté", avait-t-il expliqué. Il connait maintenant son sort.

L'ancien entraîneur du Torino sera resté un peu plus d'an à la tête de l'Italie. Après l'Euro 2016, il avait pris la relève d'Antonio Conte. Mais il n'a pas fait de miracle. Sous son mandat, l'Italie a en fait perdu trois matches en 15 mois, face à la France à Bari (3-1) en amical, face à l'Espagne à Madrid (3-0), et face à la Suède lors du barrage aller à Solna (1-0). Mais incapable de se renouveler, la Nazionale a surtout terminé deuxième de son groupe derrière l'Espagne, qu'elle avait sorti à l'Euro, avant de se prendre les pieds dans le tapis face à la Suède.

La fédération italienne va maintenant chercher un homme apte à aider l'Italie à rebondir après ce fiasco mondial et alors que de nombreux cadres vont tourner la page à l'image de Gianluigi Buffon. Les noms de Carlo Ancelotti, Massimiliano Allegri, Luigi Di Biagio ou encore Antonio Conte circulent déjà avec insistance. En attendant, le président de la fédération (FIGC), Carlo Tavecchio, qui est également pointé du doigt, n'a en revanche pas donné sa démission.