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Sidibé : "Je ne pense pas avoir fait un mauvais match, mais…"

Martin Mosnier

Publié 12/11/2016 à 11:28 GMT+1

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 – Djibril Sidibé a vécu une soirée compliquée face à la Suède (2-1). Son duel avec Forsberg a nettement penché en faveur du Suédois. Encore tendre en sélection, le Monégasque tarde à appréhender le niveau international mais ne panique pas pour autant.

Djibril Sidibé face à la Suède

Crédit: Panoramic

Djibril Sidibé n'est pas du genre à baisser la tête face aux micros. Même à l'issue d'une soirée ratée, il assure le service après-vente avec le sourire. Ce vendredi, face à la Suède, ses approximations auraient pu coûter très cher. D'abord un penalty oublié par l'arbitre (11e). Le Monégasque est surtout coupable sur le coup franc et l'ouverture du score suédoise. "Je tacle, je prends le ballon", a-t-il analysé après la rencontre. "L'arbitre me dit que c'est limite, c'est sa décision." Cette faute est symptomatique d'un match qu'il n'a jamais maîtrisé entre manque d'engagement et montées à contretemps. Sa cinquième sélection a rappelé qu'il restait un peu tendre et encore en rodage à ce niveau.
"Je ne pense pas avoir fait un mauvais match", s'est-il défendu devant la presse. "Mais c'est l'apprentissage du haut niveau." Il a pourtant souffert face à la vivacité de Forsberg et ce n'est pas tout à fait un hasard si les Suédois ont insisté sur son aile. "Didier Deschamps m’a demandé d’être patient, de me projeter vite vers l’avant pour essayer de casser les lignes. On devait essayer de créer du mouvement, de combiner entre milieux et latéraux, pour essayer de faire la différence." Son entente avec Moussa Sissoko n'a pas sauté aux yeux et le couloir droit a vécu 90 minutes compliquées.
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Djibril Sidibé

Crédit: Panoramic

Le poste faible des Bleus

Que ce soit Jallet ou Sidibé, Deschamps n'a pas trouvé le successeur de Bacary Sagna. Le Monégasque doit ses cinq sélections à la santé précaire du latéral droit de Manchester City mais, depuis ses débuts internationaux, il ne tient pas la comparaison. Comme à gauche où ni Kurzawa ni Digne n'ont encore pris le flambeau, Didier Deschamps souffre du manque de réservoir sur les ailes de sa défense. Aucune tête ne dépasse derrière les indéboulonnables Evra et Sagna. Pourtant, les deux hommes ne sont pas éternels et si le vivier semble inépuisable en attaque et au milieu, défenseur latéral reste le poste faible de ces Bleus.
"C’est le niveau international. Tout est différent au niveau de l’engagement", a justement noté Sidibé qui n'a pu que constater le gouffre qui sépare la L1 où il s'affirme d'un match international. A 24 ans, rien n'est perdu. Loin de là. Mais à force de se faire attendre, il pourrait bien finir par perdre sa place au profit de Sébastien Corchia. Le défenseur lillois devrait fêter sa première sélection à Lens face à la Côte d'Ivoire. Pour lui, il y a clairement une place à prendre.
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