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L'Italie et l'Espagne se quittent dos à dos (1-1)

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 06/10/2016 à 23:42 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - Le choc du groupe G a accouché d'un match nul entre l'Italie et l'Espagne ce jeudi soir à Turin (1-1). Après une première période stérile, les Espagnols ont profité d'une énorme erreur de Gigi Buffon pour ouvrir le score. Mais la Roja n'a pas su tenir le score face à la révolte italienne, récompensée à dix minutes de la fin.

Victor Vitolo (Espagne) et Alessio Romagnoli (Italie)

Crédit: AFP

Logique. C'est au terme d'une rencontre disputée et accrochée que l'Italie et l'Espagne se sont quittées dos à dos (1-1), jeudi soir à Turin, pour le compte de la deuxième journée du groupe G des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Si la tension a longtemps pris le pas sur le jeu avec des contacts parfois à la limite, l'ouverture du score espagnole a véritablement lancé la partie, en début de seconde période. Mais, au final, aucune des deux équipes n'a réussi à prendre le dessus sur l'autre. Et c'est l'Albanie qui en profite pour prendre la tête du groupe G.
Pendant une heure, on a clairement été déçu. Par le jeu, par les intentions italiennes mais surtout par le manque de créativité espagnole. Car la Roja a largement dominé la première période… en terme de possession de balle. 70% de possession, 7 tirs et 9 corners. Mais aucun but. Et d'infimes occasions. A l'exception d'un tir d'Iniesta (11e) et d'une tête de Piqué (25e) captés facilement, Buffon n'a jamais été mis en danger. Même constat pour De Gea, qui n'a vu l'Italie toucher que deux ballons dans sa surface lors des quarante-cinq premières minutes. Non, le premier acte a surtout vu Alba (21e) puis Montolivo (29e) se blesser, l'Italien ayant été l'une des victimes de Sergio Ramos et du rugueux jeu espagnol (trois avertissements avant la pause).

Vitolo, un double tournant

Dès la reprise, la Squadra a totalement changé de visage, imprimant enfin l'intensité et le pressing qui avaient fait sa force lors de l'Euro. Mais, sur le premier contre espagnol, Vitolo, lancé en profondeur par Iniesta, a profité d'une énorme erreur de Buffon - qui a tout simplement raté le ballon dans sa sortie au pied hors de sa surface - pour pousser le ballon au fond des filets et ouvrir enfin le score (55e, 0-1). Le début d'un tout autre match, échevelé et bien plus intéressant. Mais l'Italie, plus appliquée, manquait alors d'efficacité à l'image de Pellé (57e), Eder (64e) ou Romagnoli (69e). L'Espagne se contentait elle - un peu forcée - de défendre et de contrer, à l'occasion. Mais sur le seul ballon bien exploité, seul face à Buffon, Vitolo a manqué sa frappe du droit et n'a pas cadré (68e). La Roja avait laissé passer sa chance.
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Victor Vitolo (Espagne) après son but contre l'Italie et l'erreur de Gianluigi Buffon

Crédit: AFP

A force de défendre bas, l'Espagne a fini par partir à la faute quand Sergio Ramos a accroché Eder dans la surface, pris par le crochet de l'Italien. Lucide, De Rossi a pris De Gea à contre-pied et égalisé (80e, 1-1). Un but mérité pour la Squadra qui avait clairement pris le pas sur l'Espagne en seconde période. Et avec un peu plus de réussite pour Immobile (86e) ou un arbitre-assistant moins vigilant (but refusé pour Belotti pour un hors-jeu d'Immobile à la 87e), l'Espagne aurait même pu tout perdre. Séduisante face au Liechtenstein avec un succès 8-0, la Roja est retombée ce soir dans ses travers de l'Euro.

L'Albanie en profite

Si évidemment rien n'est joué, le leader du groupe G ce jeudi soir n'est ni l'Italie, ni l'Espagne mais bien l'Albanie. Les joueurs de Gianni Di Biasi ont réussi un 100% sur ces deux premières journées face à la Macédoine puis au Liechtenstein ce jeudi soir (0-2). Une victoire facilement acquise grâce à Hyka (12e) et Balaj (71e) qui offre donc le fauteuil de leader aux Albanais. Dans la dernière rencontre du groupe, l'Israël est allé s'imposer (1-2) très difficilement en Macédoine. Pourtant, les Israéliens menaient 2-0 à la pause avec des buts de Hemed (26e) et Ben Haim (43e). Mais Nestervoski a réduit le score (63e) avant que Petrovic ne manque le penalty de l'égalisation à la dernière seconde (90+5e).
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