Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

AC Milan : Adil Rami n'a pas oublié les Bleus

ParAFP

Publié 11/01/2014 à 11:17 GMT+1

Présenté à la presse vendredi, Adil Rami aspire à devenir titulaire au Milan. Mais l’ancien défenseur de Valence n’a pas non plus tiré un trait sur l’équipe de France.

Adil Rami (AC Milan) et Adriano Galliani

Crédit: Panoramic

Joueur au parcours atypique, Adil Rami tente le pari AC Milan pour retrouver l'équipe de France et aider le géant italien à redresser sa défense. "J'étais mécanicien et me voilà dans un des plus grands clubs du monde", a dit Rami (28 ans) vendredi à Milanello, lors de sa présentation officielle, se référant à ses débuts de joueur amateur, à Fréjus. Après deux mois d'entraînement, il est enfin prêt.
Arrivé mi-octobre, après avoir été dû quitter Valence, il a disputé ses premières minutes en Championnat, dimanche, contre l'Atalanta Bergame (3-0). Fidèle à sa réputation, il promet de "travailler beaucoup et de rendre la confiance" accordée. Le Milan voulait un guerrier pour consolider une arrière-garde défaillante et a profité de la fin en queue de poisson de l'aventure valencienne de Rami, coupable d'avoir publiquement critiqué entraîneur et coéquipiers. "Je ne parle pas de mon passé", a-t-il répondu sur le sujet.

"Bien sûr que je pense à l'équipe nationale"

Le champion de France 2011 (avec Lille) retrouve à Milan Philippe Mexès, "un ami", avec qui il formait la charnière des Bleus à l'Euro-2012. Mais les deux ont baissé dans la hiérarchie. Didier Deschamps ne compte plus sur Mexès et Rami a été doublé par Mamadou Sakho, le héros des barrages contre l'Ukraine, Raphaël Varane, Laurent Koscielny et Éric Abidal. "Bien sûr que je pense à l'équipe nationale, a martelé Rami (26 sélections, 1 but). Milan est un des plus grands clubs au monde, si je travaille et si je gagne ma place, je pourrais aspirer à la sélection."
Si sa réputation de combattant a franchi les Alpes, les tifosi milanistes voient tout de même son arrivée comme un signe de plus du déclin "rossonero". En 1994 le Milan alignait la charnière centrale de l'Italie finaliste du Mondial, Franco Baresi-Paolo Maldini, 20 ans plus tard il n'a plus que les troisièmes choix de l'équipe de France. Outre Mexès, Rami est en concurrence avec le Colombien Cristian Zapata, qui présente le même genre de profil, et Daniele Bonera, titulaire solide depuis son retour de longue blessure.
Anciennement excellent "client" des médias pour sa verve et son humour, Rami s'est depuis assagi, surveillé par son entourage, car sa franchise lui a plusieurs fois attiré des ennuis. Avant l'interview qui a précipité sa chute au Valence CF, il avait énervé le groupe à Lille, l'année du titre, en lâchant devant les caméras un: "y en a qui ne jouent pas le jeu" après une défaite à Monaco (1-0). Il avait encaissé un: "Adil, ferme-la" de Rudi Garcia, entraîneur aujourd'hui de l'AS Rome qu'il pourrait croiser le 27 avril en Serie A
.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité